SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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21 déc. 2010

Les bleus ne doivent pas renoncer à leurs primes pour...

les donner à des œuvres caritatives africaines!!!...

Quand on se comporte en enfants gâtés et que l'on a pris une bonne leçon, il est nécessaire de démontrer que l'on est arrivé dans un monde d'adultes.

La France, pays bien connu internationalement par les grèves de ses salariés les plus nantis, a été dans le summum du ridicule (bon il ne tue pas!) avec le comportement de ses footballeurs qui font partie des salariés les plus nantis du monde.

La France, pays des droits de l'homme mais aussi pays le plus cosmopolite du monde en raison de son époque coloniale, se doit de revenir à plus de raison garder... Alors que la Coupe du Monde se déroulait en Afrique et qu'une bonne partie de nos footballeurs qui participaient ont des ancêtres en Afrique, quel spectacle désolant ont-ils donné à ce sport regardé dans tous les pays du monde!!!

Aussi, pour se racheter de n'avoir pas été à la hauteur, ni professionnellement, ni humainement, ils ne doivent pas renoncer à leurs primes (à défaut s'ils y ont déjà renoncé, demander à la FFF de le faire à leur place) mais les redistribuer intégralement à des associations qui luttent en Afrique contre les maladies et pour le développement de ce continent...

20 déc. 2010

La malhonnêté d'un président de conseil général

Le président du conseil général de Haute Garonne s'exprime sur la situation à Tisséo-SMTC :

http://www.haute-garonne.fr/actualites.asp?pk_actualite=270&sX_Menu_selectedID=m6_74062380&cat=12

Ses petits copains s'entredéchirent depuis des mois dans la gestion des transports en commun mais aussi sur les projets... Cependant, M. Le Président tente de sauver la face avant les élections cantonales de mars... mais par une malhonnêteté qui ne trompera personne, en dehors de ses propres partisans. Mettons en évidence la tromperie :

1) extrait :
"- En premier lieu, comme nous l’avons proposé dans notre avis sur le PDU, il est fondamental de réaliser une étude approfondie sur le prolongement possible de la ligne B jusqu’à Labège, car aujourd’hui notre niveau de connaissance objectif sur l’intérêt des différentes options évoquées (métro, tramway…) est totalement insuffisant. L’ancien Maire de Toulouse n’a pas procédé sérieusement aux études. Il faut surmonter cette carence pour sortir d’un débat tronqué. Je me réjouis du fait que nous ayons pu contribuer à faire avancer cette idée, aujourd’hui adoptée par tous."

Au passage, il rend l'ancienne municipalité responsable de leurs propres dissensions!!! Mais ce qui est extraordinaire, c'est de le voir accuser cette ancienne équipe de ne pas avoir "procédé sérieusement aux études"... alors que quelques lignes plus bas, il loue en conclusion finalement ce même "ancien maire" "Des progrès sont certes obtenus (succès considérable de la ligne B, progression des déplacements en transport en commun de + 20 % en un an à Toulouse, prochaine ouverture de la ligne E…)." : qui comprend quelque à ce que "des études pas sérieuses" puissent amener à un "succès considérable" ? Et ce même président veut nous faire croire que lui a la recette magique en nous citant les études concernant des grands projets, le "barrage de Charlas" et "le nouvel aéroport", qui sont deux échecs... en matière de réalisation. Le ridicule ne tue pas...

Il veut surement maintenant s'approprier le succès des choix antérieurs alors qu'il avoue que les transports urbains ne sont pas de la compétence du conseil général : "Le Conseil Général, légalement compétent pour les transports interurbains, ne peut pas, pour autant, se désintéresser un instant du sort des transports dans l’agglomération toulousaine. Car en matière de déplacement dans le département, les frontières n’existent pas dans la réalité quotidienne."

Nous verrons dans un avenir peut-être pas si lointain quel sera le choix retenu... par des études sérieuses... jusqu'à présent, il n'est pas sorti grand chose des remises en cause des projets... si ce n'est d'inaugurer ce que l'ancienne équipe municipale avait lancé.

22 nov. 2010

Qui crée la polémique en matière de sécurité ?

Une fois de plus le Président du Conseil général se distingue et plutôt que de voir ses petits copains responsables il rejette la faute sur l'État...

http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/20/952396-Tournefeuille-Incivilites-a-la-chaine-au-college-Labitrie.html

Pour le président du conseil général de Haute Garonne, c'est toujours la faute à l'État!!! Et pourtant, son petit copain, le Maire de Tournefeuille, cumule les fonctions de premier magistrat de la ville, préside à ce titre le Conseil Local de la Prévention et de la Délinquance, mais est également à la communauté urbaine et conseiller général... Près de 8 300 Euros (plafond maximum car dépassement des indemnités cumulées) pour chacun d'eux par mois payés par les habitants de Haute Garonne, pour lire cela !!!
Et M. Le Président du Conseil Général demande la non-suppression de la clause de compétence générale pour le département... alors qu'il peut encore aujourd'hui aussi intervenir dans le domaine de la sécurité... mais quelle hypocrisie !!!
De qui se moquent-ils ces élus polémistes ?

10 nov. 2010

Les traficottages de la loi et des chiffres de la gauche locale...

Dans mon précédent commentaire ( http://patrickaubin.blogspot.com/2010/11/les-procedes-antidemocratiques-de-la.html ), j'évoquai la forme antidémocratique que la gauche locale utilisait sur mon texte d'expression politique au regard de la loi sur l'expression des conseillers municipaux d'opposition... je précise "opposition" car la loi ne concerne pas la majorité mais consacre bien l'expression de l'opposition... la gauche locale s'octroie donc un droit complémentaire... ce n'est pas interdit mais vous pourrez constater l'écart qui existe entre ce que le texte municipal pour justifier leur propre expression :

Alors que les termes de l'article de loi L 2121-27-1 dans sa rédaction issue de l'article 9 §1 de la loi du
27 février 2002 sur la démocratie de proximité sont très clairs: " Dans les communes de 3 500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d'information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal, un espace est réservé à l'expression des conseillers n'appartenant pas à la majorité municipale..."


Regardons maintenant le fond de ce qui était rapporté :



Raisonnement scabreux ? Dire "qu'une famille qui habite un logement est composée de plusieurs personnes" ou "appliquer le calcul de la règle de trois pour donner le chiffre ramené à la famille moyenne par rapport à l'habitant" serait un raisonnement scabreux ? On peut comprendre pourquoi les français sont les derniers de l'Europe en économie, et justement le calcul d'une règle de trois faisait partie des questionnaires d'évaluation... Une nouvelle fois, l'actualité internationale donne l'occasion de démontrer qu'en matière d'incompétence, la gauche locale, outre le fait d'être hypocrite et menteuse, révèle "qu'au royaume des aveugles, les borgnes sont rois" ou qu'il plus facile "de regarder la paille dans l'œil de son voisin que la poutre qu'on a dans le sien" !!!
Pourraient-ils contester les chiffres du ministère ? La moyenne de Tournefeuille se corrobore avec ce que tout le monde peut trouver ou que la commune annonce : environ 26 000 habitants pour 10 000 logements et nous avons environ un peu plus de 10% de logements sociaux soit 1000 logements...

3 nov. 2010

Les procédés antidémocratiques de la gauche locale...

Il existe le droit d'expression des élus de l'opposition...qui a été mis en place dès qu'un bulletin municipal évoque les  réalisations de la majorité municipale... A Tournefeuille, cela est devenu l'expression politique, et la majorité municipale en a profité pour se rajouter une expression supplémentaire... pour faire des commentaires supplémentaires sur les commentaires de l'opposition.

Mon commentaire dans le N°98 :


Sa reprise dans le texte de la majorité municipale du même numéro :



Outre le fait que je ne dispose que de 900 mots par bulletin pour m'exprimer, alors que le bulletin municipal donne une moyenne de 1 page par conseiller de la majorité pour diffuser la propagande du "merveilleux monde du socialo-communisme tournefeuillais", appuyé par le journal local la "Pravdépêche du Midi", ils se permettent de reprendre les textes que l'opposition écrit dans le même numéro...évidemment sans possibilité pour l'opposition d'avoir un droit de réponse...

Pourquoi ne pas aller au tribunal administratif pour défendre le droit ? Ne vous en faites pas le système de cette juridiction est sous contrôle... La gauche nationale peut dénoncer les compromissions juridico-économico-politico-médiatiques de la droite nationale,au plan local elle n'a rien à lui envier.

En ce qui concerne le fond, j'aurai l'occasion ultérieurement d'y répondre... Car ce qui est intéressant, c'est de vérifier une fois de plus qu'il n'y a que la vérité qui blesse. Pourquoi traiter de "scabreux", un texte qu'on utilise aussi rapidement... si ce n'est pour vouloir en limiter la portée ? C'est une pratique courante à tous les régimes dictatoriaux que de vouloir dénigrer ou ridiculiser son adversaire sur quelque chose qui gêne... De plus on pourra voir que la méthode Coué ou autosatisfaction est tout aussi pratiquée : on tente de se convaincre que ce qu'on a fait est la bonne solution sans accepter la critique...

2 nov. 2010

La bulle que certains français ne veulent pas voir...

...du moins une certaine catégorie de personnes (car peut-on les appeler "français" quand ils défendent des avantages catégoriels -pour ne pas dire "privilèges"- contraires au principe de notre constitution sur l'égalité des droits), ceux qui défilent dans les rues, et qui veulent ignorer que la comptabilité publique a aussi des règles !!! C'est bien de dire que les services publics ne doivent pas être rentables... mais derrière cette non-rentabilité, il faut payer... et qui payent les pots cassés ? Surement pas ceux-là qui sont déjà payés par les impôts... puisque leurs salaires, leurs primes, leurs cotisations, leurs retraites... sont payés par les autres... La sauvegarde des retraites ne doit pas se faire au détriment du secteur privé qui se fait dépecer par des pratiques contraires au droit républicain... c'est terrible de constater que notre société ait pu accepter de telles dérives à un point où les fonctions régaliennes ont été dénaturées pour créer un secteur pléthorique qui, au lieu de protéger les citoyens, les avilit en opposant le secteur public au secteur privé, ce qui arrange surtout ceux qui dirigent politiquement le pays!!! Les droits naturels et imprescriptibles sont bien bafoués !!!

"En huit ans, le nombre des retraités de la Fonction Publique a augmenté d’un peu
plus d’un cinquième (+23,8 %) ; mais le montant global des pensions, lui, a progressé
de près de la moitié : +44,5 % ! Soit quelque 17,11 milliards d'euros." Et le scandale ne s'arrête pas là... cliquez sur le titre pour en savoir plus...

28 oct. 2010

Les hypocrites sont de retour...

...A commencer par la Maire de Montpellier qui n'a pu empêcher la parution de son livre le jour de l'enterrement de son mentor politique. Téléguidée par le siège du parti socialiste ce livre ? Peu importe, il était destiné à alimenter la rivalité entre la secrétaire du parti socialiste et celui qui souhaitait se présenter contre elle si elle était candidate aux prochaines présidentielles. Lui décédé, nous n'entendons que des éloges du flanc gauche : il aurait été un bâtisseur hors normes à les croire après qu'ils l'eussent désigné comme un paria!!!

Or quand on pille un département et une région au profit de sa ville pour en augmenter le poids électoral en se servant de l'argent des contribuables, c'est toujours facile de se faire passer pour un bâtisseur ou un visionnaire!!! Nous ferons un bilan dans 20 ans, et nous verrons si la région Languedoc-Roussillon en retirera un bienfait de son passage en politique.

Aujourd'hui, la région Languedoc Roussillon est la 3ème région dépensant le plus par habitant...mais elle est la dernière en matière de dépenses pour l'enseignement supérieur...
Elle est aussi une des dernières pour l'aménagement de l'espace rural (ce qui prouve bien que les moyens ont été concentrés sur Montpellier et que, par exemple, les audois n'avaient que leurs yeux pour pleurer)
Il dépensait beaucoup d'argent pour la protection de l'eau... mais la région n'est pas vraiment réputée pour avoir des problèmes de qualité d'eau, ni pour une qualité excellente de ses eaux...
Par contre, l'argent investit dans l'énergie avec notamment la construction d'éoliennes... là cela se voit... mais la région avait-elle vraiment besoin de mettre de l'argent dans de tels investissements... là aussi l'avenir risquent de laisser un goût amer...

La politique de transport en commun a été aussi très largement financé... mais qui a été particulièrement bien doté ? Montpellier!!! et l'aéroport de Montpellier recevait des subsides importants : il fallait bien cela quand son altesse se déplaçait. Mais quelle sera la pérennité de cet aéroport sans l'argent des contribuables ? Et le port de pêche de Sète n'a-t-il pas reçu au delà de ce qu'il fallait ? L'objet de la pêche est plutôt d'aller vers le développement durable au lieu de toujours pêcher plus avec les énormes thoniers. La Bretagne, avec ses très nombreux ports, consacrent à la pêche moins d'argent!!!

L'effort fait sur l'agriculture était peut-être le moins critiquable mais n'y avait-il pas d'autres chemins à suivre pour avoir une agriculture de qualité? Il ne suffit pas non plus de piller les agriculteurs d'une main en leur redonnant moins de l'autre... tout en leur disant que la région est là pour les aider...

Région pourtant très touristique, ce secteur n'était pas financé à la hauteur d'autres régions, notamment dans le domaine de la formation professionnelle à l'accueil des touristes...

Le bilan constaté de cet homme à la tête du Languedoc-Roussillon : une région particulièrement dépensière où les dépenses ont surtout été compensées par des hausses d'impôts spectaculaires!!! Le taux sur le foncier bâti est par exemple passé de 2,55% en 2004 à 4,86% en 2009 pratiquement comme si le gouvernement avait décidé de passer la TVA de 19,6% à 37,6% !!!Rien que cela en 5 ans!!!... Alors des bâtisseurs et visionnaires de cet acabit, on peut en avoir plusieurs par jour !!!

21 oct. 2010

Vous avez dit économie...solidaire ?...

Tiens la quinzaine de l'économie solidaire! On va vous en mettre plein les yeux... suivez bien citoyens tout ce que l'on va vous faire découvrir :

"Visites, rencontres d’entrepreneurs, débats, conférences, ateliers, mais aussi balades, expositions, spectacles musicaux, théâtre… une invitation pour tous, citoyens, salariés, consommateurs, élus, entreprises, porteurs de projet, jeunes… à venir découvrir ce que représente concrètement l’Economie Sociale et Solidaire."

Et bien moi, je propose que les conseils municipaux passent aussi à l'économie solidaire, que les élus deviennent réellement bénévoles et que les budgets soient construits en "Sol Violette"!!!

Au moins que nos socialistes locaux laissent mourir tous les imbéciles heureux qui comme moi travaillent avec une "vision à court terme" et utilisent une monnaie qui s'appelle l'euro (qui serait soit-disant "spéculative")... tout en étant déconnectés de l'économie réelle... dixit le Maire de Toulouse!!!

Bon en attendant, ce député-maire ne se gêne pas pour cumuler les mandats et donc les indemnités qui lui sont grassement octroyées en euros, vu que ce qu'il appelle les "entreprises de l'économie sociale et solidaire" sont incapables de verser les charges et les impôts qui sont demandées aux entreprises "à la finance déconnectée" et qui sont même obligé de fonctionner avec des subventions...en euros!!!

Que toutes les entreprises soient au même niveau et nous verrons bien...qui peut créer des emplois durables!!!

18 oct. 2010

Rapport Attali... antisocial ? Des droits peut-être!!! Et les devoirs ?

Présenter comme antisocial le rapport Attali est aller un peu vite en besogne... Le social en France est vu comme une distribution TRES généreuse de l'argent public, c'est à dire de l'argent des impôts... On peut comprendre que ceux qui vivent avec l'argent issu des impôts souhaitent toujours recevoir plus... Mais est-ce légitime ?

a) Article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme : "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression." Les droits sociaux n'entrent absolument pas dans les droits naturels et imprescriptibles!!! Seule la résistance à l'oppression peut amener des droits que le politique peut déterminer...mais en traitant tout le monde sur un pied d'égalité (cf article 1 de la DDHC)...

b) Article 13 de la DDHC : "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés." Là encore financer des droits sociaux n'entre pas dans le champ de ce que l'État (c'est à dire nous tous) doit financer...

Alors si notre État a dérivé en devenant pléthorique et en ayant attribué des privilèges (les régimes spéciaux de retraite sont l'exemple typique de ces privilèges) à ceux qui ont des emplois dit "publics", quand le nombre de ces emplois représente près du quart des emplois et que les privilèges font exploser les comptes publics au détriment de ceux qui financent par leurs impôts, on en arrive à contrevenir à l'article 12 "la garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée."

C'est bien le social actuel qui est devenu antisocial... Oh oui quand je dis cela, je ne vise évidemment pas le petit fonctionnaire, qu'il soit national ou territorial. Je vise les systèmes tels qu'ils ont été construits et qui leurrent les individus: une personne qui vit décemment ne doit espérer retirer plus que ce qu'il donne à l'État. Il faut "savoir raison gardée" disait nos ancêtres. L'État ne peut que redistribuer que les impôts qu'il a collecté. L'État n'est pas une entreprise privée qui peut créer de la véritable richesse...alors que son plus gros poste et celui des collectivités territoriales, ce sont les salaires et pensions... Oui, je le dis : la France de 2010 n'est plus la France de 1945... Le social doit d'abord être financé en tenant compte des capacités de ce que l'économie est susceptible de générer et tous les systèmes se doivent de respecter le principe de séparation des pouvoirs et éviter que ceux qui décident ne soient pas ceux qui profitent : chacun a des droits, mais a surtout des devoirs. Le mot solidarité ne doit pas être galvaudé au point de ne pas se rendre compte que les mécanismes sociaux pillent les salariés du privé au profit des salariés du public mais surtout des politiques et hauts fonctionnaires !!!

Est-ce bien le rôle de l'Etat de créer des systèmes spéculatifs à la Madoff... que l'on devrait nous obliger à financer ? Nous sommes à la veille d'une explosion, non pas du gouvernement actuel, ce qui ne serait qu'un avatar, mais des finances publiques... et toutes les grèves et tous les défilés n'y changeront rien si les mentalités restent figées sur des archaïsmes et si rien ne se passent pour libérer les citoyens et les entreprises de charges et impôts démesurés... Ce n'est pas d'assez d'impôts ce dont nous souffrons, mais l'inverse !!!

15 oct. 2010

Conseil municipal houleux....sur fonds de dépenses publiques...

"Pour une fois qu'il prend la parole", contre le règlement intérieur, M. Le Maire a laissé un conseiller municipal de la majorité faire son couplet sur le bouclier fiscal... en indiquant qu'il fallait faire une réforme fiscale... mais en m'interdisant de lui répondre (Oui c'est cela la démocratie made in Tournefeuille)... alors je le fais ici...

Bien sûr qu'il faut faire une réforme fiscale... près de 60% du PIB est capté par l'État français (incluant les collectivités locales pour un tiers)... mais la réforme fiscale ne sera pas pour faire plus de dépenses au niveau de l'État... mais en faire moins... car plus l'État s'engraisse et pire la situation des français est... si c'est pour paupériser encore un peu plus les entreprises ou les citoyens la réforme n'est vraiment pas obligatoire...

Parlons des impôts locaux... impôts qui, en reposant essentiellement sur le patrimoine, ne tiennent pratiquement pas du tout compte des revenus... impôts inéquitables au possible!!! Et chose bizarre à Tournefeuille, pour des élus qui ont la prétention de s'afficher faire du social, le taux de la taxe d'habitation est exceptionnellement faible alors que celui de la taxe foncière est exceptionnellement élevée renforçant un peu plus les inégalités par rapport aux revenus...

Il y a donc urgence à faire cette réforme : hier, on avait le choix entre la réforme ou l’emprunt et on a plutôt choisi l’emprunt. Aujourd’hui au niveau national, on a le choix entre la réforme ou la faillite. Aujourd'hui, au niveau local, on a le choix entre les subventions et une gestion claire et non opaque mais on privilégie la subvention... pour maximiser le budget... et donc les dépenses... et demain au niveau local et national ? La France est vraiment sur une mauvaise pente... certains ont de la chance d'être encore payé par les finances publiques... qu'ils en profitent tant qu'ils le peuvent!!! Mais l'explosion des bulles spéculatives publiques qui ont été construites sans aucune recherche d'efficience démontrera que l'État interventionniste sans contre-pouvoir conduit toujours à la faillite d'une société!!! Et pourtant nos ancêtres philosophes libéraux (Montesquieu, Turgot, Tocqueville, Bastiat...) avaient indiqué le chemin à suivre!!! Il n'est jamais trop tard pour redevenir pragmatique... mais que de drames cela aura engendré!!! et ce sont toujours les plus faibles qui en supporteront les conséquences...malheureusement!!!

Quel est le plus menteur de tous ?...

Les socialistes n'aiment vraiment pas qu'on les prennent en défaut...si nous savons que le mensonge est bien répandu chez eux avec la formation inculquée par l'avocat Mitterrand ("n'avoue jamais!!!"), je peux vous dire qu'il n'y a pas plus "menteur qu'un arracheur de dents"... personnellement, j'ai ma conscience avec moi, mais le dentiste qui sert occasionnellement d'adjoint à l'urbanisme à la Mairie de Tournefeuille, et bien, même pris en défaut, n'a même pas le courage de dire qu'il avait pris "temporairement" un document à consultation publique... c'est pas grave, je sais qu'il y a des témoins... qui j'espère ont aussi une conscience...

Savez-vous ce qu'est abuser de la confiance d’autrui en dehors du cadre d’un contrat ? ce n’est pas un délit... mais de la politique!!!

Savez-vous ce que c'est qu'un simple écrit mensonger ? Ce n'est pas un faux...mais un programme électoral!!!

11 oct. 2010

Chère taxe foncière...chère, inégalitaire et anticonstitutionnelle...

C'est la période de réceptions des feuilles des impôts locaux : mais est-ce des impôts ou des taxes ?

Si ce sont des impôts, on est en droit de s'interroger sur leur légitimité puisque la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui a valeur constitutionnelle, ne l'oublions pas, par son article 13 énonce : "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.".

Or l'impôt local, à travers ce qui est appelé la taxe d'habitation et les taxes foncières, est-il calculé en fonction des revenus des citoyens, c'est à dire leurs facultés ? Bien sur que non, et personne ne s'étonne de cette anomalie où des personnes sont menacées souvent dans leur droit de propriété en raison de ces impôts excessifs...et qui sont pour la plupart des familles modestes, dont l'impôt est d'un montant largement au dessus de leur impôt sur le revenu, et qui proportionnellement, paieront bien plus que des ménages aisés.

Alors, la France a-t-elle encore une constitution ? Personnellement, je pense qu'aujourd'hui nous sommes largement entrés dans un système de royauté démocratique avec le rétablissement des baronnies locales...où de très nombreux élus font preuve d'un pouvoir absolu... il serait temps de les ramener à un peu plus de raison, en leur rappelant les principes fondamentaux de notre nation...

6 oct. 2010

Plus d'Etat ? Moins d'Etat ?

On peut tomber d'accord sur un constat mais ne vraiment pas avoir les mêmes analyses ou même réponse. On peut d'ailleurs s'interroger sur l'intérêt d'avoir des conseillers du Président de la République et sur les conseils qu'ils prodiguent et donc de l'importance que ceux-ci prennent dans les décisions.

Ainsi si l'article( http://www.acteurspublics.com/article/29-06-10/il-faut-debureaucratiser-l-etat d'acteurs publics ) titre "il faut débureaucratiser l'État", et que l'on est d'accord sur le fait que l'État français est pléthorique, il est loin d'éclairer sur les véritables causes du mal français, et donc d'apporter les réponses qu'on est en mesure d'attendre pour sortir de la spirale pernicieuse de "trop de dépenses publiques".

Car si le conseiller spécial du président souhaite se poser en défenseur des services publics et de la protection sociale, il reste très interventionniste dans sa position : il souhaite baisser le fonctionnement mais le remplacer par l'investissement. Or avec près de 60% de prélèvements publics annuels par rapport au PIB et une dette sensiblement équivalente au PIB qui ne cessent d'enfler, la première des conclusions qui s'imposent est "nous vivons au dessus de nos moyens économiques"!!!

Est-il acceptable que l'État continue sur ce train de vie ? Bien sur que non, car l'État c'est nous tous, et que nous ne vivons pas dans un monde fermé : les pays européens ne nous viendront pas en "aide économique" que pour nous enfoncer un peu plus. La grande famille des français est menacé d'un dépôt de bilan. Oui à l'échelle des nations, la situation est critique... certes, nous ne sommes pas les seuls, mais faut-il se réjouir du malheur des autres pour atténuer le sien?

Même si le gouvernement semble avoir pris la mesure de l'enjeu, la pédagogie a du mal à suivre et l'application est quasi-inexistante. La simple "réforme" des retraites se traduit par une "réformette", où la seule discussion est réduit à augmenter ou pas de deux ans l'âge de départ. Le social par l'État, certes, mais uniquement en ce qui concerne les plus fragiles ou sur un aspect universel, c'est à dire traiter tout le monde de la même manière...or il existe une quarantaine de régimes spéciaux...tout cela aux frais de la princesse. C'est facile de distribuer l'argent des autres, mais gagner le sien c'est plus compliqué...et ceci se retrouve également pour les services publics.

Mais qui a donné la définition d'un service public ?...comme son nom l'indique, c'est un service s'adresse, a priori, à toute la population. Mais les salariés de ces services publics aurait-il une quelconque raison d'être des "fonctionnaires" ?

Si nous reprenons la définition de la limites de l'État selon la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, elle se traduit par l'exercice de la force publique, c'est à dire sur les fonctions régaliennes et l'administration de celles-ci. On constate que le temps a bien fait dériver la nature de l'État et qu'il est temps de revenir à un État soucieux de la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme... on peut donc envisager plus de social et plus de services publics, mais dans un cadre législatif clair qui ne fasse pas que ceux à qui sont confiés ces services publics n'en tirent pas un intérêt particulier alors que c'est l'avantage de tous qui doit être servi.

5 oct. 2010

Procès "KERVIEL"...

On ne commente pas une décision de justice... au nom de quoi ? Surtout quand le jugement est totalement fantaisiste...au regard de la vie d'un homme...

170 000 années de travail pour payer des dommages et intérêts à sa société!!! Mais alors Kerviel aurait pu prétendre à se faire payer la totalité des gains qu'il faisait gagner à la Société générale ? Car si les juges raisonnent ainsi pour les pertes en rendant entièrement responsable un salarié, on peut tenir le même raisonnement à l'envers et tous les gains peuvent lui profiter...

J'espère que l'appel sera traité un peu moins par dessus la jambe et que les juges sauront être plus mesurés dans leur décision...au moins sur ce point...

Car il parait tout aussi surprenant que Kerviel ait pu obtenir des gains aussi importants (on parle par exemple de 1,4 milliards d'euros en 2007, et donc pour obtenir de tels gains, il faut avoir de sacrés positions!!!) sans que les dirigeants de la société générale ne puissent s'en inquiéter!!! Car pour qui connait un peu le système de fonctionnement de la finance, les pertes ne sont liées qu'à un empressement de certains d'avoir voulu libérer des positions un peu trop rapidement dans un moment de panique à une période elle-même difficile...sans se préoccuper si des scenarii à meilleure sortie étaient possible... n'est pas Kerviel qui veut!!! Et donc, focaliser le jugement uniquement sur les pertes est un raccourci qui parait un peu léger... il est regrettable que les juges ne s'interrogent pas sur la manière dont les gains étaient obtenus par Kerviel...et donc encaissés par la banque sans broncher!!! L'abus de confiance existait-il alors déjà? Était-ce déjà les mêmes chefs? Et celui qui a constaté les positions au moment des pertes, contrôlait-il le travail de Kerviel au moment des gains? Il serait intéressant de nous éclairer sur ces aspects pour bien se faire une idée sur la véritable responsabilité!!!

4 oct. 2010

Soyons réalistes...

Le Président de la République demande à ce que les constructeurs automobiles français soient plus "patriotes"...

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/020831399727-auto-nicolas-sarkozy-denonce-toujours-les-delocalisations.htm?xtor=EPR-1000-[la_une_soir]-20101001

...mais pour l'économie, il est à déplorer que les politiques ne s'interrogent pas sur leurs propres décisions d'intervention.

Tout d'abord, le "prêt" effectué à l'égard des constructeurs n'était qu'une garantie que les banques ne pouvaient plus accorder en raison d'une crise de confiance : il ne permettait que de passer un cap de trésorerie, en aucune façon de dégager des ressources pour l'avenir, et encore moins de rapatrier de l'emploi en France. Si une telle éventualité devenait possible, c'est que le système fiscal en France était devenu avantageux....et que cette nouvelle vertu soit prouvée!!!

Or si l'État fait des efforts budgétaires et de réduction d'effectifs, aujourd'hui les collectivités locales ne jouent pas le jeu. Au contraire, les efforts de l'État sont détruits par la gabegie des élus locaux. Quand je lis, par exemple, qu'un élu toulousain responsable des finances établit son budget en ajustant les taux des impôts locaux pour "maintenir le pouvoir d'achat de la ville", c'est à se tordre de rire!!! Nous avons vraiment un sérieux problème avec l'économie en France...mais aussi avec le champ d'action du politique!!!

Comment voulez-vous que les entreprises rapatrient de l'emploi en ayant des élus aussi imprévisibles ?... et qui se comportent en fossoyeurs de l'industrie par des ponctions qui font que la panne de croissance est loin d'être à exclure. Les prélèvements obligatoires et le nombre de salariés de la fonction publique (sans parler des retraités) sont à un tel niveau avec une productivité si faible que leurs revenus vont faire du sur place, alors que ceux du privé continuent d'être comprimés pour cause de compétitivité trop faible vis à vis d'autres pays (et en particulier l'Allemagne), avec un chômage toujours aussi important.

Le modèle économique français, qui repose sur la consommation, reste donc plutôt fragile. Car une panne de croissance (réduction du PIB) dégradera un peu plus les facteurs déficit public/PIB et dette publique/PIB.

La seule solution pour sortir de cette spirale est de s'attaquer...à cet état d'esprit français qui est que le politique serait le bienfaiteur alors que le politique ne fait que confisquer les ressources des uns et des autres sans se soucier de l'efficacité économique!!!... et pourtant l'article II de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen limite bien le champ d'action du politique :

"Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression."

24 sept. 2010

Des slogans et encore des slogans...

...dont la cohérence reste vraiment à faire.

Ainsi à propos du financement des retraites, on peut ainsi lire "Le gouvernement reste enfermé dans une unique logique budgétaire"... phrase qui ne peut convaincre que ceux qui ne sont jamais amenés à compter et/ou se complaisent à vouloir vivre aux frais de la princesse. De plus ceux qui prononcent ce type de slogans prennent tous les contribuables pour des imbéciles !!!

Vraiment tout citoyen qui se respecte est en droit de s'attendre à avoir des contre-pouvoir qui ont un peu plus les pieds sur terre et ne s'engagent pas dans des bras de fer de ce type...sans voir la réalité des comptes budgétaires !!!

16 sept. 2010

Une Europe qui a toujours du mal...

...depuis le NON au TCE, l'Europe avance à reculons... et maintenant ce sont des administratifs de Bruxelles qui viennent prétendre tancer les hommes politiques... sur la manière dont s'applique pourtant la loi de leur pays et de l'Europe!!!

En ce qui concerne l'affaire des ROMs, mon ami Sophie AUCONIE donne un éclairage intéressant issu du parlement européen et du travail de son groupe, le PPE qui a en son sein la seule députée... ROM :

http://www.dailymotion.com/video/xerm5f_bilan-session-pleniere-de-septembre_news

Aussi lorsque une commissaire européenne (sorte de préfète européenne), qui se veut porter haut son job de "fonctionnaire", vient tenter de donner une leçon à la "région" France, on se dit qu'il n'y a pas meilleur moyen que de continuer à faire penser que l'Europe ne peut être qu'un horrible machin... au détriment de la construction politique européenne.

Pense-t-elle que la France veut faire de Bruxelles un nouveau Vichy à la dimension européenne ? Ou imagine-t-elle que la France doit se plier à ce qu'elle peut décider ? Son intervention a été pitoyable et force est de constater qu'à travers ce genre de situations, il est temps de se rendre compte que nous avons besoin d'une Europe politique et non pas technocratique. La situation actuelle n'est que le résultat du chacun pour soi et non de ce que l'Europe devrait être "un pour tous, tous pour un".

Or il est toujours bon de balayer devant sa porte avant de parler... et cette commissaire...luxembourgeoise, devrait s'interroger comment les Roms sont traités au Luxembourg! Oh certes, elle vous dira qu'il n'y a pas de problème Roms au Luxembourg...et pour cause, puisque la loi luxembourgeoise leur interdit tout séjour prolongé s'il n'ont pas d'autorisation de travail (Citoyens Roumains et Bulgares nommément cités dans la loi à la place de Roms)...

Heureusement que finalement la France a soulevé cette situation désastreuse avant que la situation ne dégénère en création de bidonvilles dans toute l'Europe lorsque la Roumanie et la Bulgarie seront intégrés... Une fois de plus, on peut dénigrer Sarkozy et lui imputer tous les maux de la Terre, mais il a mis le doigt où cela fait mal... pour que l'injustice soit levée...et qu'une réponse soit apportée. Ce qui rend inaudible le message, c'est toute cette cour qui fait de la surenchère démagogique pour ce tenter de se faire apprécier du prince...au lieu d'expliquer la réalité...

7 sept. 2010

La grande manipulation...des anti-réformes des retraites...

Des tracts issus des collectivistes indiquent :

"il faudrait seulement 3 % des richesses nationales...pour maintenir le système actuel et le pouvoir d’achat des retraités. C’est peu. A titre de comparaison, l’exonération des cotisations patronales accordée aux grands groupes du CAC-40 atteint à elle seule 32 milliards d’euros!"

Or comparons ce qui est comparable. La richesse française 2009 : près de 2 000 milliards d'euros... donc 3% = 60 milliards d'euros !!! Où est leur cohérence ? et ce serait peu ? Mais de qui se moque-t-on ? Les français sont-ils aussi naïfs que cela en matière de comptes pour se laisser berner par ceux qui profitent de ces systèmes non régulés ?

Car dans le paragraphe précédent, ils nous affirmaient ainsi:

"Tous les gouvernements utilisent le déficit des caisses de retraites comme un instrument de chantage. Ils nous disent qu’il manquera 42,3 milliards d’euros en 2018 et plus de 100 en 2050, ce qui implique « fatalement » une politique d’austérité pour les retraités et une augmentation de cotisations pour les actifs."

Or qui composent la France pour faire le PIB ? Qui vit sur le PIB produit ? Les français...qu'ils soient actifs ou retraités!!! Peut-on continuer à faire l'autruche et croire que l'on peut déshabiller Paul pour habiller Pierre ?

Il est nécessaire d'être rigoureux dans la gestion des comptes publics et non continuer dans le laxisme qui s'est développé depuis 30 ans et qui laisse à supposer que la France peut continuer à vivre au dessus de ses moyens!!!

On peut ainsi rappeler que la dette française est de plus de 1 500 milliards à fin 2009 (>77% du PIB), qu'il était de 1 077 (65% du PIB) en 2004, alors qu'il était de 20% en 1980 !!! Une dette doit se rembourser, si l'on veut prétendre à continuer à profiter de crédit complémentaire...elle doit être "responsable", car il est crée par son essence un apport d'argent, la dette publique est "irresponsable" dans le sens où c'est à la fois tout le monde qui est concerné, car elle influe sur les facultés de chacun en matière d'accès au crédit et son pouvoir d'achat, mais aussi personne, car il n'existe aucune règle qui limite les conditions à l'emprunt...comme celui-ci est limité pour les personnes physiques (citoyens) ou morales (entreprises)... oui la France peut-être en situation de faillite...les budgets ne sont pas inépuisables...

6 sept. 2010

Une grève, une de plus...avec des arguments fallacieux...

Ce matin sur RMC, le leader de FO déclarait que la grève était aussi pour que les étudiants d'aujourd'hui puissent avoir une retraite...or être contre la réforme, c'est tout simplement être...pour que ceux d'aujourd'hui continuent de créer des dettes que ceux de demain devront payer!!!

Toutes les projections, même les plus pessimistes, montrent que le trou du financement des retraites s'accroit année après année... L'espérance de vie croit d'un trimestre par an!!! Depuis 1981, alors que l'abaissement de l'age légal de départ à la retraite de 60 à 65 ans a été mis en place, nous avons gagné pratiquement 8 ans soit 13 ans de retraite supplémentaire...avec un accroissement relatif du revenu des retraités...mais aussi du nombre même des bénéficiaires...

Notre système est essentiellement basé sur la répartition : c'est un principe qui fait que les actifs d'aujourd'hui cotisent pour les retraités d'aujourd'hui. Un tel système peut-il perdurer ? Pas besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre que rester sur de telles bases conduit à la faillite du système!!! La réforme est indispensable...sinon les étudiants de demain devront payer les dettes sans avoir de retraite.

Soit on maintien le principe de répartition, mais il n'est pas possible de demander plus pour les cotisations...car ce sont les salariés et les entreprises qui sont menacés...nous sommes arrivés dans ce domaine à un stade ou le social tue le social...pas de possibilité de sortir du système collectiviste mis en place pour trouver des systèmes alternatifs plus compétitif et surtout plus rigoureux dans sa gestion...

Soit, on regarde la réalité en face, en donnant une liberté plus grande dans le choix de départ à la retraite en instituant un système par points...qui se calcule sur un dispositif de péréquation...qui fasse que le régime est en permanence équilibré, tout en garantissant les petites retraites au détriment des retraites les plus élevées...et en permettant aux salariés de compléter librement leur retraite de base...mais pour ce régime dit "de base", il est indispensable que le système soit universel et compris de tous...sans exception!!!

30 août 2010

Le problème du train de vie de l'Etat et des collectivités locales...insoluble?

L'homme politique est toujours dans la recherche de moyens supplémentaires pour en faire toujours plus... mais est-ce bien son rôle que de vouloir faire le bonheur de ces concitoyens sur leur dos ?

L'impôt est un mal nécessaire pour le fonctionnement de la société...mais le but de toute association politique est "la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme" (déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ayant valeur constitutionnelle).

L'intervention économique ne fait donc pas partie des prérogatives politiques qui ne devraient se limiter qu'à l'intervention sur les droits. Or avec l'État tel qu'il existe aujourd'hui, avatar de l'État-providence, il a été oublié le long terme et le débat politique économie se réduit à un antagonisme entre le court et le moyen terme : diminution des ressources et augmentation de la dette dite "publique".

A tel point que la charge de la dette française actuelle absorbe l'intégralité de l'impôt sur le revenu. Je pose donc la légitimité même de la dette et donc de l'accès à l'emprunt par les politiques, d'autant que cette même déclaration de droits de l'homme citée plus haut indique clairement :

par son article 13 : "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés."

et son article 14 : "Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée."

Il est indéniable que le rôle de l'impôt est de financer aussi bien le fonctionnement que l'investissement... en tenant compte des facultés des citoyens... dans ce cadre l'accès à l'emprunt ne peut-être qu'une liberté individuelle... en aucun cas un pouvoir régalien. Il y aura toujours un esprit chagrin pour dire qu'un budget "public" ne peut se faire sans emprunt...mais ceci est une escroquerie intellectuelle...toute dépense réalisée par l'État ou une collectivité locale peut être payé et doit être payé...cash...c'est une question d'organisation et de gestion...au lieu de réaliser une fuite en avant, messieurs les élus, réfléchissez...gérez-vous votre budget familial comme vous gérez le budget de votre collectivité locale ou de l'État...ou vous géreriez le budget d'une entreprise ? Si c'est le cas, on comprend pourquoi vous n'en avez jamais assez!!!

La décentralisation, qui est loin d'être une œuvre achevée, se doit d'apporter une clarification des compétences du fonctionnement de tous les niveaux administratifs en supprimant les redondances et l'opacité financière. Une loi sur le cumul des mandats se doit aussi d'éviter que les parlementaires, lorsqu'ils bâtissent la législation continuent à renforcer cette opacité en complexifiant les dispositifs. Avec la réforme des collectivités locales il est à espérer que les parlementaires ne cèdent pas à leurs instincts d'élus locaux...et pensent d'abord aux citoyens!!!

Le fonctionnement de l'État et des collectivités territoriales doit ainsi être simplifié et compréhensible par chacun. Les élus doivent d'abord être au service des citoyens pour leur garantir leurs droits au lieu de chercher à maximiser les taxes et impôts et surtout d'éviter de continuer à croire que le recours à l'emprunt reste la solution à la réalisation de leurs projets.

23 août 2010

Franchement, ne trouvez-vous pas qu'il y en a marre ?...

...de cette incapacité des hommes politiques à vivre avec le fruit de nos impôts et qui cherchent à en tirer toujours plus en utilisant des artifices les plus opaques les uns que les autres ?

«Faible lisibilité, efficacité économique incertaine, absence d'équité.» voilà ce que pense le conseil des prélèvements obligatoires de la fiscalité locale...

La dépense des collectivités territoriales représentait, en 2008, 203 milliards, soit 21,5 % du PIB...Et savez-vous que nous sommes (ménages et entreprises) la proie d'une cinquantaine de taxes locales pour constituer seulement moins de la moitié des recettes (98 milliards)!!! Ce sont les dotations de l'État qui financent le reste...

Certes les 2/3 de ces 98 milliards sont assurés par les 4 taxes suivantes : habitation, les foncières, droit de mutation et professionnelle. Cette dernière vient enfin d'être supprimée... mais les autres, dans leur ensemble, nécessitent d'être tout aussi dépoussiérées...en les adaptant aux revenus des français...car l'impôt local devient un impôt de "barons" en mal de finances, et donc confiscatoire et liberticide...et est même anticonstitutionnel.

Certains vous dirons que c'est difficile à réformer voire impossible...enfin ceux qui veulent que l'opacité perdure...et ne pas remettre en cause leur gabegie...

18 août 2010

Niches fiscales...ou pression fiscale...

Sommes-nous en temps de disette fiscale pour que l'État cherche à réduire les niches fiscales ? Avec plus de 56% de prélèvements publics sur le PIB en moyenne en France (plus de 58% en Midi-Pyrénées!!!), la pression fiscale de notre pays est loin d'être minime au contraire...nous faisons partis des pays médaillés!!!

La cause de la réduction des niches fiscales est l'incapacité à réduire les dépenses facilement...or c'est la pression fiscale qui va augmenter...le retour au pays des capitaux français expatriés ne sont pas pour demain, ni après-demain...surtout si les socialistes arrivent au pouvoir...à moins de faire enfin une conversion aux bienfaits du libéralisme économique...une fois leur nouvel échec assumé...

Car à force de taper sur tout ce qui procure de la richesse, et notamment l'industrie, notre pays est devenu tout le contraire d'un pays libéral : un pays qui bafoue de plus en plus les droits de l'homme qui sont pourtant nés chez nous. A droite on fait du sécuritaire à outrance et à gauche du social également à outrance...au lieu de protéger, on a l'effet inverse...et surtout, c'est notre économie qui pâtit de ces outrances...une manière pour les uns et les autres à se maintenir au pouvoir en exacerbant ce qu'une majorité souhaitent entendre...on préfère voir la face visible, plutôt que la face cachée.

Il est temps de comprendre que pour aller vers une France apaisée, il est nécessaire de mettre de la responsabilité individuelle au cœur de la politique (on a peut-être des droits mais aussi des devoirs) et surtout remettre l'État à sa place. A force de financer tout et n'importe quoi, même les véritables serviteurs de l'État (magistrats, police, armée) sont oubliés....de même que l'on a oublié ou feignons d'oublier que l'argent public est d'abord issu d'intérêts privés et qu'il retourne toujours à des intérêts privés...

Alors, ou nous continuons à prendre d'une main et faire croire qu'on peut en donner plus de l'autre à tout le monde, mais ceci n'est vrai que pour ceux qui croient aux miracles, et je n'en fais pas partie, ou véritablement l'État s'attaque aux dépenses publiques pour soulager l'économie...car dans l'immédiat, sans donner de capacités supplémentaires aux innovants en les libérant de cette pression fiscale exagérée, nous ne pourrons que nous enfoncer inéluctablement, la croissance des dépenses étant supérieure à la croissance des recettes...et les entrepreneurs verront un avenir meilleur sous d'autres cieux...le patriotisme trouvant aussi ses limites dans la bêtise humaine...

22 juil. 2010

Liberté d'expression...à la mode socialiste

Très grave atteinte à la liberté d'expression dans la région Aquitaine, où une fonctionnaire a été suspendue pendant deux ans sans traitement pour avoir osé écrire un pamphlet. Pour plus d'information et une crédibilité sur le sujet :

http://www.philippebilger.com/blog/2010/07/il-faut-d%C3%A9fendre-aur%C3%A9lie-boullet.html

et quelques précisions supplémentaires :

http://raphaels.blog.lemonde.fr/2010/07/15/zoe-shepard

Le socialisme démontre bien ici qu'il est insidieux...et prépare la France où tous les pouvoirs se concentreraient dans leurs mains...

Je vous invite à signer et à faire connaitre la pétition pour défendre Aurélie Boullet, mais aussi pour défendre la liberté d'expression...

http://le-cri-du-contribuable.pro-petition.fr/il-faut-defendre-aurelie-boullet

20 juil. 2010

La meute des loups...

Affaire Bettencourt ???...affaire Woerth ???... toujours facile d'aboyer plutôt que de prendre le recul nécessaire...entre les médias qui doivent faire du sensationnel (notamment notre Pravda locale qui n'a pas été en reste en voulant reproduire une affaire Baudis-bis) et l'opposition politique qui n'a eu de cesse d'essayer d'atteindre celui qui porte la réforme des retraites, la baudruche est en train de se dégonfler et comme d'habitude "la montagne va accoucher d'une souris"!


Affaire Bettencourt : une histoire de famille comme il en existe beaucoup dans toutes les familles de France et de Navarre lorsque le moindre enjeu financier existe. Aussi une des premières fortunes de France attire les convoitises de toutes sortes de prédateurs, plus ou moins bien intentionnés...qu'ils soient issus de la famille ou d'ailleurs...

Dans sa rigueur intellectuelle, M. Woerth a cependant commis deux maladresses : ne pas avoir demandé à sa femme de renoncer à se faire embaucher dans le cercle fermé de la gestion patrimoniale de cette famille fortunée et être resté trésorier de son parti politique. Dans les deux cas de figure, même si c'est un peu gros pour être vrai, cela peut entrainer un soupçon de conflit d'intérêt.

Doit-on reprocher à Mme Bettencourt de profiter du bouclier fiscal ? Si elle a obtenu 30 millions d'euros en remboursement, c'est que le montant des impôts acquittés est très largement supérieur... Souhaite-t-on voir cette famille partir de France pour la Suisse et vivre de leur rente en vendant leur entreprise ?...

Mais ce sont les mêmes loups qui aboieront parce que le chômage augmentera...et se lamenteront parce que L'Oréal se délocalisera... Aussi posons-nous les bonnes questions : oui, il est nécessaire d'avoir une organisation politique rigoureuse mais elle doit se situer à tous les niveaux...même au niveau local (commune, département et région)... nous aurons l'occasion de l'évoquer dans les prochains mois...

17 juin 2010

Retraite : à quand le prochain rendez-vous ?

Une fois de plus, le gouvernement part sur une réformette et les syndicats crient "au scandale" en proposant...de ne rien changer!!! Cette comédie du pouvoir est exaspérante pour les citoyens...

Lorsque les uns et les autres deviendront responsables et mettront à plat un système qui est vicié à l'origine...les poules auront des dents. Comment peut-on croire qu'à partir d'un système dit "par répartition", avec une proportion de retraités qui croient face aux nombre d'actifs, et d'une valeur de point qui ne cesse d'augmenter, nous puissions continuer à avoir un dispositif qui fonctionne sans problème ? C'est un système d'inéquations que nous avons...donc insoluble si on garde la situation actuelle !!!

Quelle mathématique est-elle enseignée à l'ENA ? Et les syndicalistes en sont-ils restés à un niveau en dessous de MAT' SUP (NDLR : Maternelle supérieure) pour continuer à défendre l'indéfendable ? Doit-on aller vers la faillite du système français pour comprendre que nous avions des possibilités ? A priori, nous avons affaire à des jusqu'au boutistes qui se moquent pas mal du fonctionnement de l'économie... et de la société par la même occasion !!!

14 juin 2010

Brillante victoire de Brigitte Fouré lors d'une cantonale sur Amiens contre le PS

http://amiens.ville.orange.fr/direct/index.html?direct/listeactu/100613195847.w72lddd7



Belle victoire de Brigitte FOURE sur le candidat du PS. Brigitte FOURE, qui était passée fin avril sur Toulouse pour une journée bien remplie et notamment à Tournefeuille pour réaliser une interview ( http://fredpouravenir.blogspot.com/2010/05/interview-de-brigitte-foure-vice_27.html ) et s'était conclut par un débat "femmes au centre" sur la "fin de vie".

En refusant une candidature unique au premier tour et alors que les chiffres du 1er tour la donnait perdante, Brigitte FOURE a démontré que seules ses convictions ont été le gage de la victoire...qui en entrainera d'autres...

Logements sociaux : le ridicule ne tue pas!!!

Invitation reçue par courrier électronique pour une visite ce soir de logements sociaux :

Ne doutons pas que nombre d'élus s'émerveillent des réalisations de cette société...privée..qui fait un résultat net de 26 millions d'euros en 2008 pour 97 millions d'euros de chiffre d'affaires...soit près de 27% de bénéfice!!! C'est pas la crise pour tout le monde!!! Et certains s'engraissent sur le dos des plus faibles...

Mais quel va être le clou du spectacle de cette visite ? La visite du premier logement adapté pour handicapé à Tournefeuille ?  La politique socialiste n'affiche jusqu'à présent que des statistiques très défavorable dans ce domaine... Piquée au vif lors d'une de mes questions orales l'année dernière, pour laquelle je n'avais reçu aucune réponse concrète, et pour cause, la municipalité ne manquera surement pas d'orchestrer une propagande avec la Pravda locale et dans le Tournefeuille Infos...Cela avait commencé dans la Dépêche du Midi : " http://www.ladepeche.fr/article/2009/12/07/731622-Tournefeuille-Mieux-vivre-le-handicap-en-ville.html " (voir la phrase de conclusion)...comme s'il n'y avait jusqu'à présent jamais eu le moindre handicapé nécessitant un logement adapté à son handicap!!! Suite à venir...

...et puisque les paris sont maintenant autorisés sur Internet, ouvrons-les...mais attention les bookmakers m'annoncent des cotes pas très intéressantes!!!

11 juin 2010

UTOPIA : engagement pro-palestinien ou plutôt pro-Hamas ?

Les salles Utopia ont décidé de déprogrammer le film israélien "À 5 heures de Paris". Cette décision est motivée pour signifier leur "désapprobation concernant l'agression israélienne contre les navires pacifistes qui voguaient vers Gaza."

Mais n'est-ce pas se tromper de combat ? Car la programmation prévoit de le remplacer par un film franco-israélien. Une telle attitude démontre qu'Utopia fait une fois de plus un amalgame en utilisant la culture comme un outil politique, voire fait de la politique politicienne en utilisant le terrorisme intellectuel.

Ceci se montrera contre-productif comme tout boycott indirect. C'est d'ailleurs ignoré que le cinéma israélien est pourtant un des cinémas qui se montre le plus critique envers ses dirigeants politiques...parce qu'Israel est une démocratie...qui ne doit pas être du goût de la direction d'Utopia qui préfère que la culture soit dirigée. Elle préfère défendre les dictatures et ceux qui leur ressemblent le plus : les terroristes.

L'aide humanitaire est une chose qui ne peut se satisfaire d'actes décalés ou peu transparents : il serait souhaitable que le réseau Utopia considère les films israéliens à leur juste valeur comme des oeuvres subversives à l'égard du gouvernement de leur pays...il sera alors dans son rôle de cinéma d'art et d'essai et non de cinéma engagé au service d'un "camp politique"...

La liberté ne se négocie pas ! Et une culture prisonnière ou esclave d'un pouvoir politique n'est que propagande au service de ce pouvoir...

4 juin 2010

Quand les oeuvres sociales régalent les élus!!!

Invitation reçue :

 
Une assemblée générale ordinaire, après avoir regardé un bilan financier et un prévisionnel 2010 (étonnant en milieu d'année déjà bien entamée), et pour accueillir le renouvellement du tiers des membres...ça finit toujours par un apéro...surtout quand il s'agit des œuvres social...istes...qui plus est dans un lieu adapté : restauration du Château!!!

Généreuse convivialité sur le dos des contribuables...oui c'est toujours plus facile de régaler avec l'argent des autres!!!

3 juin 2010

"XieXie" to my friend YCahenec for this funny video... L'art de raisonner juste sur une figure fausse...

 http://www.dailymotion.com/video/xdjehx_cours-d-economie-du-venerable-profe_webcam?start=3



La suite...la Russie a saisi l'occasion...pour investir...
http://www.youtube.com/watch?v=2PjRY3P-uEc&feature=player_embedded

2 juin 2010

FRANCAZAL : Le rendez-vous manqué avec l'histoire!!!

Suite à la réunion publique organisée par les 3 maires de Cugnaux, Tournefeuille et Villeneuve...entre ceux qui sont «contre» et ceux qui font semblant de ne pas être «pour». Oui, M. Le Maire de Tournefeuille, comme l'a dit un intervenant, de qui se moque-t-on ?

Car oui la question de savoir pourquoi la première réunion s'est réalisée près de deux ans après la décision de fermeture était tout à fait justifiée. Et nous élus des communes, pourquoi ne pas avoir été saisi depuis le début de ce sujet ? Mais comme toute commission, vous aviez décidé que comme c'était un projet politique, le plus urgent était d'attendre...et plutôt commencer à en parler une fois que la solution élaborée dans le bureau du Maire convient à M. Le Maire...

Car oui si l'État a décidé de vous céder initialement le terrain, c'était aussi pour que vous vous saisissiez du projet et lui fassiez des propositions...pas uniquement sur le prix, mais bien de savoir ce que vous pouviez en faire! Mais qu'avez-vous proposé avec les autres élus de la communauté urbaine ? Comme d'habitude, vous comptiez sur le pourrissement du dossier en soumettant un vulgaire projet de construction urbaine qui faisait disparaître la piste au lieu de la valoriser !

Alors oui, devant tant d'inaction et du peu de motivation des élus locaux, il a été normal que l'État reprenne la main...et pourtant, il y avait de quoi lancer un projet structurant...

Oui, si aujourd'hui dans votre présentation vous maitrisez les enjeux, les avantages et les inconvénients des deux alternatives, celle qui est devenue l'idée du collectif de faire disparaître la piste et celle de l'État, vous n'avez pas suffisamment appréciez les enjeux stratégiques pour la communauté urbaine du maintien de la piste...afin que ce projet soit un projet de la métropole...puisque les communautés de communes de Roques et Plaisance sont aussi concernées

Oui, la chambre de commerce est pour le maintien de la piste.

Oui, les industriels sont flà pour faire du développement économique.

Mais malgré la critique du peu de vision de vos prédécesseurs de 1949...vous n'en avez pas eu beaucoup...

Invoquer que Francazal aurait pu être base école pour l'A400M, ce n'est pas connaître les structures existantes de l'armée de l'air...et ne fera pas renaitre l'activité aérienne militaire.

Tout d'abord, vous auriez dû voir ce qui avait été fait sur les deux plus grandes villes françaises dans ce domaine...Paris et Lyon, donc respectivement Le Bourget et Bron...car le transfert de l'aviation d'affaires existe depuis longtemps,

Ensuite, vous auriez pu voir que chacun de ces aéroports d'affaires avait créé un parc d'exposition...

Que Le Bourget dispose également d'un musée de l'air...et organise une année sur deux, le "Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace alors que Paris et Lyon alternent par exemple le salon Pollutec...Toulouse en tant que capitale de l'aéronautique mondiale méritait une ambition politique à la hauteur de ce que les industriels ont déjà réalisés...

Vous auriez dû voir que les projets de transport en commun qui existent sur le Grand Toulouse pouvaient être lancé sans hésitation...au lieu d'envoyer dernièrement le parc d'exposition au fond d'une ZAC ultra-saturée...

Non, ce n'est pas l'État qui est en cause comme vous le prétendez, mais votre vision de la fiscalité et de la démagogie qui vous fait avancer dans vos choix publics...et même votre réponse de normand à une personne qui vous demandait sur quelle solution se positionner, prouve que vous n'avez pas de stratégie pour Francazal...

Enfin, pour conclure, je me demande pourquoi finalement vous n'avez pas voté mon vœu de décembre 2009 de soutien à l'aviation civile...pour en arriver là où vous en êtes aujourd'hui, dans des atermoiements d'irresponsables politiques.

31 mai 2010

Mme 35 heures et Madoff

Toujours intéressant de voir comment la classe politique trouve ses "angles d'attaque". Mme 35 heures (ndlr : Martine AUBRY) comparait ce weekend notre président à Madoff... mais n'est-ce pas l'hôpital qui se moque de la charité ?

Quand on crée un trou récurrent dans un budget, c'est au fur et à mesure qu'il s'agrandit... ainsi le passage de l'âge de la retraite de 65 ans à 60 ans par Mitterrand a été véritablement une bombe à retardement. Certes je comprends que ceux qui en profitent se disent que c'est toujours cela de pris...mais sur le plan comptable, il est évident que si chaque année vous avez un déficit à combler, au bout de presque 30 ans, c'est à un gouffre auquel vous êtes confronté...pour les 35 heures, c'est la même chose, chaque année, l'État, c'est à dire toutes les familles qui payent des impôts, se trouve confronté à un mécanisme pervers qui plombe les finances publiques...

Pour en revenir au retraite, s'il n'y avait eu que l'âge légal... nous aurions certainement trouvé un arrangement...mais l'arrivée des socialistes au pouvoir, il a été intégré de nombreux fonctionnaires d'État puis, avec la mise en place d'une décentralisation qui s'est trouvée être dans la pratique d'une gabegie extraordinaire, la multiplication des fonctionnaires territoriaux, n'ont pas arrangé les finances publiques...puisque les fonctionnaires partent en retraite avec un mécanisme invraisemblable : 90% du revenu de la moyenne des 6 derniers mois!!!...On ne compte pas les abus de promotion dans l'année précédant la retraite...et aujourd'hui, avec l'arrivée de la génération baby boom à la retraite, les finances publiques sont soumises à une explosion de l'inconséquence de toutes les politiques accumulées depuis une trentaine d'années.

Aussi "Mme 35 heures", il ne suffit pas de pointer du doigt la politique actuelle qui doit en fait colmater toutes les brèches qui deviennent béantes, ou de faire l'autruche en se pavanant alors que pendant des années vous mettiez la tête dans le sable. Il faut être responsable et revenir à plus de sagesse économique....en réduisant toutes les dépenses...quitte à abaisser les salaires des fonctionnaires et les indemnités des politiques qui sont au delà du revenu moyen!!!

Au lieu de voir en Madoff un escroc, vous devriez le féliciter, lui qui a spolié les riches avec leur soif de spéculation et qui ont eu l'illusion qu'ils allaient pouvoir gagner toujours plus...mais il est vrai que cela vous renvoie à votre pratique des finances publiques!!!

12 mai 2010

Remettre en cause les enquêtes publiques...

Une fois de plus la commune de Tournefeuille se distingue avec un dossier qu'elle aurait souhaité faire passer en catimini avec une enquête publique bâclée et qui se déguise par une propagande sous le prétexte d'une mauvaise information de la part d'un opérateur de téléphonie.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/12/833570-Tournefeuille-Projet-d-antenne-relais-On-a-peur.html

On remarquera encore à cette occasion le talent tout soviétique de la journaliste...a-t-il été dit que ce dossier avait fait l'objet d'un dossier pour enquête publique disponible au service urbanisme ? Non...bien au contraire, l'adjoint à l'urbanisme tente de faire croire qu'il défend les riverains. A combien de naïfs veut-il faire avaler des couleuvres avec ses grossiers mensonges ?...

Une antenne dissimulée dans une cheminée aurait pu passer inaperçue...mais ce n'était pas sans compter sur la peur des micro-ondes qui fait fantasmer...aussi l'élu se dédouane de tout : "il va négocier pour que l'antenne soit mise ailleurs"...mais si la négociation donne autant de résultat que la charte de 2003...il est à craindre le pire..."on a peu de pouvoir car ils sont sur leur terrain en terme de droit!" Ah oui!!! c'est vrai!!! Mais que vraiment nous sommes bêtes...sur sa propriété, un propriétaire peut tout se permettre!!! Donc plus besoin de déposer de permis de construire...

Trêves de sarcasmes, une fois de plus, comme j'ai déjà eu à le dénoncer, c'est la manière dont sont conduites les enquêtes publiques, où le dossier est déposé dans un coin sombre du service urbanisme qui fait que personne n'est informé, ni même le conseil municipal, qui est à revoir...

Compléments : il fallait s'attendre à voir certains internautes venir à la rescousse de la municipalité pour dire que les ondes électromagnétiques ne sont pas dangereuses...Évidemment...mais rien n'est aussi tranché que cela...Bien sur nous vivons tous entourés d'ondes...mais ne mettez pas un chat dans le micro-ondes...fréquences proches de celles des émissions téléphoniques, qui sont aussi des micro-ondes...tout est une question de puissance et d'exposition...dans le rayonnement électromagnétique!!! C'est la même chose pour une antenne...plus la hauteur de l'antenne sera réduite, plus sa puissance devra être grande pour effectuer le même travail...De plus il existe une limite pour les rayonnements dans les habitations. Il suffit donc de connaitre si le champ électrique dans les habitations à proximité dépasse la norme...les personnes qui habitent à proximité ont tout à fait raison de s'inquiéter...à l'opérateur d'apporter les bonnes réponses...ou de déménager...

10 mai 2010

Subventions départementales

M. Le Maire de Tournefeuille est peut-être lassé de m'entendre, mais une fois n'est pas coutume, je vais laisser l'écrit de mon ami Maurice LEROY (paru en novembre 2009 dans les Echos), président du Conseil Général du Loir-et-Cher, évoquer la réforme des collectivités locales que les socialistes dans leur ensemble essayent de torpiller :

"Réforme des collectivités locales : quelles économies ?

Une bonne stratégie de lobbying se doit de recourir aux experts, dont la caution est recherchée comme un élément d’objectivation de données qui font débat. Selon ce principe, l’Assemblée des départements de France (ADF), où les élus socialistes sont majoritaires, a commandé une étude à une prestigieuse société de conseil afin d’étayer son opposition résolue à la réforme des collectivités territoriales. En l’occurrence, l’objectif était de démontrer que celle-ci ne permettrait pas de réaliser les économies promises et que l’on dépense forcément plus lorsque l’on veut simplifier ! Le donneur d’ordre ayant posé comme postulat peu nuancé que le gouvernement cherchait à « démanteler l’ensemble des compétences des départements », l’étude, basée sur l’analyse de deux régions seulement, s’attache presque exclusivement à démontrer que le regroupement des politiques départementales dans un cadre régional ne conduirait qu’à une inflation des dépenses. Le propos n’est cependant pas ici d’éluder cette question : la réforme territoriale favorisera-t-elle une réelle réduction de la masse totale des dépenses publiques des régions et des départements les composant ? C’est là une interrogation légitime, essentielle, qui figure au coeur des enjeux de la réforme engagée par Nicolas Sarkozy. Premier effet attendu de la réforme : la diminution de moitié du nombre d’élus et le redécoupage des circonscriptions électorales. Au-delà du signal positif qu’il envoie, ce n’est pas le moindre coût des indemnités aux élus qui aura l’impact le plus significatif. Mais la réduction du nombre de circonscriptions modifiera deux effets traditionnellement importants. Le premier est lié à la concurrence entre élus : lorsque l’on a dix cantons, il faut construire dix collèges, sinon l’élu qui n’en a pas proteste et menace ! Même chose pour les gendarmeries, les maisons de retraite, les routes, les salles polyvalentes ou les stades. Il faut aussi compter sur des effets de « focale » : agir sur un territoire plus vaste conduit naturellement à ne plus concevoir les opérations de la même manière, en simplifiant, regroupant, supprimant les doublons et créant de nouveaux équilibres. Parions donc raisonnablement qu’avec la diminution du nombre de circonscriptions et d’élus, le nombre total d’opérations lancées, ainsi que leur volume financier, seront mécaniquement réduits. Il en sera de même des coûts de gestion des opérations lorsque les compétences auront été restructurées en 2011. Il ne s’agit pas, comme certains voudraient le faire croire, de diluer les compétences des départements dans celles des régions, mais bien de redéfinir et de circonscrire précisément leurs rôles respectifs. Lorsque l’on regroupe sous une seule compétence une activité et un métier jusque-là exercés séparément par deux collectivités, on génère des économies d’organisation : pour gérer 300 millions de travaux de bâtiments scolaires, faut-il trois fois plus d’agents que pour en gérer 100 ? L’effet de regroupement ne jouera pas seulement sur les « fonctions support » comme la comptabilité, l’informatique, les études, la gestion financière, mais aussi sur les achats, et les approvisionnements. A ces bénéfices, s’ajoutera la neutralisation de deux effets pervers très coûteux : celui de la discussion et celui de la négociation. Dans les opérations à financements croisés, tout est sujet à discussion. Techniciens et élus consacrent un temps considérable à discuter avant de se mettre d’accord. Bientôt fini, tout cela ! Avec un seul intervenant pour une compétence, a fortiori avec moins d’élus, on ne négociera plus : on décidera. Ces raisons évidentes permettent de prédire que la rationalisation de l’organisation territoriale ne coûtera pas plus cher, bien au contraire. Elle nous fera faire des économies substantielles : financières bien sûr, mais aussi des économies d’énergie humaine et des gains en motivation et en esprit de décision. Parions sur le bon sens et méfions-nous des études de commande, qui dissimulent mal les intérêts très particuliers derrière l’apparent souci d’objectivité des uns et la complaisance des autres. Alors chacun comprendra que l’intérêt commun réside dans la réforme, maintenant et en profondeur, dussions-nous y retravailler pour réajuster au mieux nos dispositifs dans les années à venir.

MAURICE LEROY (NOUVEAU CENTRE) EST PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL DE LOIR-ET-CHER, ET VICE-PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ."

6 mai 2010

Déstabilisé ?...soyons honnêtes, Mme La journaliste

La Dépêche titrait "Claude Raynal est-il trop « efficace » ?" :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/06/829652-Claude-Raynal-est-il-trop-efficace.html

J'ai déposé le texte suivant sur le site de La Pravda locale mais qui est soumis à la censure du modérateur (eh oui, le modérateur censure maintenant avant même que le texte ne soit déposé!), sous le titre "Soyons honnête..Mme Lagadic" :
"Déstabilisé? alors que je ne faisais que demander à recentrer le débat...mais chez les socialistes c'est assez classique de noyer le poisson...quand cela les gênent, on allume un contre-feu pour éviter de parler du sujet qui fâche...vous avez une belle plume mais il est regrettable qu'elle soit partisane...pourquoi n'avez pas indiqué que je dénonçais le "clientèlisme communal du président du conseil général" ? C'est bien d'édulcorer mes propos mais je constate que quand ils viennent écorner l'image des élus socialistes...ils sont rapportés toujours avec des pointes de jugement qui ne correspondent pas à la réalité...mais je peux comprendre que travailler à la Dépêche oblige aussi à servir la propagande et la censure"

Intéressons-nous au fond du premier dossier :
"Subvention à une école. Les écoles sont de la compétence des communes et les collèges de la compétence des conseils généraux. Alors que le président du conseil général n'a de cesse de se répandre dans la presse locale contre la réforme des collectivités locales, qui le priverait soi-disant de ressources fiscales, que fait-il quand il distribue allègrement le budget en subventions destinées à des communes qui ne veulent pas remplir leurs obligations avec leurs propres moyens ? C'est plus facile de siphonner les caisses du département et de crier ensuite au loup!!!

Les entreprises crèvent des ses élus qui maximisent les ressources pour eux-mêmes. Le Maire de Tournefeuille, qui cumule ce mandat avec celui de conseiller général, puise allégrement dans les caisses du conseil général pour lui permettre d'assurer son propre clientèlisme local. Mais en tout état de cause, c'est bien de l'argent des mêmes contribuables que tout cela provient...le pouvoir d'achat de la commune et du Maire se porte bien pendant que celui des contribuables s'érodent!!!

Aussi il ne faut pas perdre de vue que la commune ne tire que 45% de ses impôts locaux, alors que ceux-ci sont de 30% supérieur à la moyenne nationale...nous avons donc 55% de subventions qui proviennent de l'Etat, du conseil régional et du conseil général.

Une telle gabegie doit cesser et la réforme des collectivités locales doit en partie y remédier par la clarification des compétences : on peut comprendre que M. le Président du conseil général soit fâché de ne plus pouvoir inaugurer les écoles qu'il ne pourra plus subventionner...avec l'argent des contribuables, en tout état de cause!!! La commune vit au dessus de ses moyens...grâce encore à des subventions..;mais pour combien de temps.

Bon en ce qui concerne l'intervention du conseiller municipal sur les universités, elle était hors de propos par rapport à la délibération, même vis à vis de l'intérêt communal et donc ne méritait vraiment pas de s'y intéresser...mais si le sujet vous intéresse Mme LAGADIC, venez m'interroger pour faire un article spécifique... Et ne vous êtes-vous pas interrogé de la raison de cette diversion ? Je pense qu'au contraire, durant ce conseil municipal, si vous rapportez vos propos de cette manière, c'est que le camp socialiste a du être ébranlé...

Enfin pour conclure, sur le plan règlement intérieur du conseil municipal, le Maire m'avait recentré un jour sur le fait qu'une de mes questions n'était pas d'intérêt communal...et lors de ce dernier conseil, il m'a reproché de faire durer le conseil...Deux poids, deux mesures ? et le débat démocratique ? il est à comprendre qu'il s'assoit dessus...

Explications de texte suite à conseil municipal...

...où la majorité voudrait en faire une chambre d'enregistrement...et surtout qu'il existe le moins de discussion possible.

Évidemment, notre pays a depuis la fin de la guerre 39-45 poursuivi dans une dérive socialisante qui fait qu'aujourd'hui les esprits, qui plus est pour ceux qui sont convaincus surement en toute bonne foi de leurs thèses, ont bien du mal à entendre un discours libéral... Au stade où nous en sommes rendus, toutes les implications entre les collectivités locales et/ou l'État fait qu'il est, dans un vote d'une délibération quel qu'elle soit, difficile de synthétiser une pensée sans passer plusieurs minutes, voire heures, à expliquer comment cela pourrait fonctionner autrement...ce serait comme donner du caviar à des cochons...un gâchis!!! Ca les saoule, cela les ennuie, cela les choque...mais pendant ce temps là, notre pauvre pays, pays des droits de l'homme, souffre de cette dérive permanente vers une illusoire hyperprotection collective qui met en danger les libertés individuelles...et donc cette protection sociale dans ces fondements mêmes puisque rien ne peut-être pérenniser si il existe une atteinte aux droits naturels et imprescriptibles de tous...comme personnellement je le pense...

Je comprend que ce serait plus facile pour la majorité municipale que l'ensemble du conseil municipal se contente de voter toutes les délibérations comme l'on poste une lettre...mais si tout le monde pense la même chose, ou qu'il n'est pas accepté que l'on s'exprime, pose des questions, alors c'est que nous sommes tombés dans le totalitarisme...autant que le conseil municipal se déroule dans le bureau du Maire...

Certes, ce n'est pas moi qui pourra changer le mode de fonctionnement de notre État avec ma casquette de petit conseiller municipal d'opposition. Mais si je peux un tant soit peu permettre à l'éveil des consciences, je ne m'en priverai pas. Aussi, jusqu'à présent, je me suis toujours placé dans le fonctionnement des institutions. Mais aujourd'hui, je m'interroge après deux ans passé dans ce conseil municipal. On entend souvent dire que ce soit par la droite ou la gauche, que la gestion municipale, c'est du pareil au même...finalement, je crains que sur les bases actuelles, ce soit plus que vrai...les institutions oppressent les citoyens...au lieu de défendre leurs droits...

Il est nécessaire de remettre tout à plat puisque les règles du jeu sont viciées et que les esprits sont corrompus. Ceux qui ont en charge la commune veulent maximiser les ressources pour eux-mêmes...pour ensuite distribuer des privilèges...aux élus, puis aux associations, puis à tout un système qui a été créé pour s'auto-entretenir...clientélisme électoral, clientélisme financier, clientélisme salarial...un système qui marche bien...jusqu'à quand ?

4 mai 2010

La crise grèce : en tirer les conséquences

La crise financière a bon dos : les grecs vivaient au dessus de leurs moyens encouragés par la plupart des états européens. C'est un système complétement fou plein d'irresponsabilités en matière de création monétaire.
En effet, nous avons signé un chèque en blanc à l'ensemble de nos dirigeants politiques ou du moins, ils se sont appropriés un droit que je qualifie d'illégitime au regard de la déclaration des droits de l'homme. En effet, à partir de quelle légitimité contractent-ils des emprunts sur notre dos ? La source de la création monétaire, c'est l'emprunt, la dette...c'est une liberté individuelle et non un pouvoir régalien, le fait du prince aujourd'hui et ils nous placent devant le fait accompli.

L'emprunt est devenu un mode de gestion pour tous ces dirigeants qui ne savent pas faire autre chose que des promesses démagogiques avec l'argent des autres. Ce n'est pas le maire, ni le président du conseil général, ni le président du conseil régional, ni le chef de l'Etat qui rembourseront les dettes qu'ils contractent mais bien leurs citoyens...qui ont tous leurs propres dettes à rembourser et qui peuvent se retrouver en situation de surendettement à cause de leurs dirigeants politiques. La simple redistribution des impôts et taxes devrait pourtant leur suffire.

Aussi la situation grecque n'est que la face cachée de l'iceberg, car tous nos irresponsables emprunteurs politiques se sont auto-prêtés, comme si c'était leur argent et qu'ils pouvaient pratiquer ainsi!!! Et on nous dit que nous vivons dans un système libéral! Mais c'est tout le contraire : nous vivons dans une dictature démocratique!!!...ou plutôt dans une démocratie princière!!! Et les plus collectivistes d'entre eux qui disent que ce sont les banques qui s'engraissent!!! Mais de qui se moque-t-on ? Les banques ne font exécuter que ce qu'on leur demande en emprunt : c'est leur travail de prêter et d'inscrire et suivre le remboursement de la dette afin que le système soit transparent et crédible. Mais en face d'elle, il y a un emprunteur. Mais il existe "emprunteur responsable de ses dettes" et "emprunteur irresponsable qui maximise les ressources pour lui-même".

Au delà de ces constats, quelles conséquences en tirer ? Deux mesures non utopiques, que certains qualifieront de drastiques...mais si nous continuons à les laisser nous spolier, ce sera dramatique :
- responsabiliser les hommes politiques face à l'argent dit "public" : plus aucun emprunt possible sans un référendum auprès des citoyens concernés avec exposé des raisons de l'emprunt...et qu'ils se débrouillent si le vote n'est pas favorable...
- obligation de voter un budget en équilibre quel qu'il soit...sans recours à l'emprunt!!!

ceux qui nous disent que ce n'est pas possible, je leur répond : devenir des êtres humains responsables au lieu d'être des pions électoraux qui remettez les clefs de votre maison à des irresponsables... Oui c'est vrai, l'emprunt est générateur de création monétaire et donc de richesses...mais c'est avant tout une liberté individuelle en même temps qu'il existe un devoir d'emprunter pour permettre au système économique de fonctionner...aussi, et c'est là toute la subtilité de politiques responsables, c'est de placer les citoyens en face de leurs responsabilités en créant la motivation et les contre-pouvoirs nécessaires à l'harmonie de la société...C'est un peu complexe à faire comprendre mais la solution du développement durable est là et uniquement là :
Il faut être RAISONNABLE et être raisonnable, c'est savoir rechercher l'équilibre : ni trop ni pas assez!!! C'est peut-être un raisonnement de centriste mais c'est d'abord un raisonnement de tous ceux qui prétendent au minimum défendre les libertés, la propriété, la résistance à l'oppression...

24 avr. 2010

La burqa : passons vite à autre chose....

Oui, il faut une loi pour interdire la burqa...et la procédure d'urgence s'impose...mais de grâce passons à autre chose...la France est menacée surtout sur son système économique avec un état impotent...et qui marche à l'envers depuis de très nombreuses années...cette affaire de burqa est d'ailleurs révélatrice du problème avec la verbalisation d'une femme portant la burqa...et qu'en creusant un peu, on constate des fraudes au système social collectiviste par des personnes qui ne respectent pas les lois de la république (polygamie et esclavagisme) mais qui ont très bien compris comment profiter de sa redistribution économique.

Personnellement je fais le choix de l'interdiction totale de la burqa car je préfère me regarder dans la glace en me disant "que je n'ai pas honte de faire le choix d'avoir des esclaves perdues dans leur liberté plutôt que prisonnières dans leur servitude"...et cela clos la problématique de ces extrêmes religieux qui imposent leur vision...au moins celle de la république est-elle pour moi tout aussi claire.

21 avr. 2010

Avec l'argent des autres, c'est tellement plus facile...

Suis-je devenu tellement hypersensible...au clientélisme que j'en vois partout??? Ne deviendrai-je pas paranoïaque ? Ou est-ce naturel que nos collectivités locales par l'intermédiaire de leurs élus distribuent à qui mieux mieux l'argent collectés auprès des citoyens et qui s'appellent des impôts ? Finalement n'ai-je rien compris à la vie et que la solidarité ne s'exprime finalement qu'à travers l'argent ? et que quand il n'y en a pas assez, il suffit d'augmenter les impôts parce que les citoyens ne savent pas le dépenser, et surtout ne font preuve d'aucun esprit de solidarité au niveau individuel ?

Oui toutes ces interrogations suite à la réception d'un e-mail en provenance du secrétariat des élus et qui annonçait :
"Samedi 1er mai
Inauguration de butinopolis sur les jardins familiaux à 15H. La mairie remettra à l'association des jardiniers un chèque pour le partenariat avec la mairie dans le cadre du 1er prix national obtenu par la mairie de Tournefeuille pour" la participation du citoyen au jardinage" à 16h."

Pourquoi ce ne sont pas les citoyens qui ont vu finalement une réduction de leurs impôts pour entretenir correctement leurs jardins ? Sans compter que cette association reçoit déjà des subventions et que le service "espaces verts" de la Mairie est bien doté...mais bon, je ne suis pas très électoraliste...et pour entretenir les électeurs, il vaut mieux distribuer l'argent des autres...c'est comme cela que l'on réussi politiquement!!! Tout le monde n'a pas ce savoir-faire de faire avaler des couleuvres, même si les entreprises crèvent de cette distribution sans fin et par la-même les salariés!!! les élus à force de dépenser sans compter ont été coupé de toutes les réalités et n'ont même plus l'idée qu'ils puisent dans la poche des citoyens...dont dépendent aussi leurs indemnités.

La solidarité par l'argent des autres finira-t-elle par trouver ses limites ? Tant que les associations de loi de 1901 penseront aussi qu'elles ne peuvent que fonctionner avec l'argent distribué par les collectivités locales, je crains que la situation économique empire et dégénère...parce qu'électoralement parlant, un politique qui distribue est mieux valorisé...

17 avr. 2010

M. AUBIN, pourquoi vous ne dites rien ?

Telle est la question qui m'a été posée suite à l'article suivant relative à l'interview accordé par l'ex-tête de liste de Demain Tournefeuille (clic sur le titre pour accéder à l'article).

Pour que cela soit clair et que tout à chacun puisse éviter de fantasmer, je ne donnerai aucune réponse par l'intermédiaire de La PravDépêche, organe officieux du parti socialiste et accessoirement de la gauche locale dont tout commentaire est systématiquement édulcoré.

Aussi sur les différents points abordés dans cet article, voici mes réponses :
l'ex-tête de liste de "Demain-Tournefeuille" pourra faire la liste qu'il souhaite lors des prochaines municipales, mais il n'aura pas le soutien du « Nouveau Centre, l'UDF d'aujourd'hui ». Il n'a vraiment pas du tout le profil d'un leader et encore moins celui d'un rassembleur. Pour moi, en tout état de cause, la tête de liste, si une liste d'union aura un sens, ce sera avec un autre que lui.

Il s'est totalement discrédité aux yeux de nombreux adhérents de cette association, et notamment de la majorité du comité de direction, entre autres d'adhérents UMP, qui ont démissionné en bloc, suite à son annonce de se séparer de moi. Son discrédit avait commencé lors des européennes, où il n'a pas soutenu ouvertement Dominique BAUDIS, parce que sa colistière GE était sur une autre liste. Alors qu'il a toujours défendu l'idée que les élus ne devaient pas être dans l'association (et à l'époque, malgré mon désaccord, je m'y étais conformé), il vient de comprendre avec plusieurs tramways de retard l'intérêt d'y être...jusqu'à en devenir le président. Mais bon, maintenant vu le nombre de personnes qui y restent, c'est aujourd'hui une obligation pour lui...s'il veut que l'association tente de subsister...mais ce sera sans moi.

Car je rappelle que c'est lui qui n'a eu de cesse de chercher à m'évincer dans un premier temps de l'association puis qui a ensuite publiquement annoncé une scission en me taxant « d'agressif ». Je ne peux que lui conseiller de se rendre dans les assemblées départementales et régionales pour se faire une idée de l'agressivité des socialistes à l'égard notamment de son propre parti. Aujourd'hui, il manque soit sérieusement de métier politique, soit c'est un naïf, ou peut-être les deux à la fois...

C'est bien lui qui a commencé à parler de conflit de personnes peut-être en croyant que je lui faisais de l'ombre ou envisageais de lui prendre la place...D'après ce qu'on peut lire, les divergences seraient sur des « aspects formels ». Que diable, à l'avoir côtoyé, nous sommes sur des divergences de fond!!! Il est comme les socialistes, un interventionniste, peut-être de droite, mais interventionniste qui s'ignore, avec une grande difficulté à accepter le débat ou la confrontation des idées. C'est lui le chef et les autres doivent être le doigt sur la couture du pantalon. Désolé, ce n'est pas ma conception de la politique. Il finira peut-être par comprendre nos profondes différences quand il constatera la pauvreté de leur approche au sein de l'association. Aussi, qu'il ne compte pas sur moi pour venir discuter avec Demain Tournefeuille... Il existe de nombreuses personnes sur Tournefeuille qui ont un esprit plus ouvert...

Enfin, quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage. Aussi, pour tenter de me faire passer pour « l'opposant systématique », il faudrait tout de même être un peu plus crédible :
ainsi sur l'année 2009, sur l'ensemble des conseils municipaux auxquels j'ai participé (1 absent), il y a eu 96 délibérations prises (hors approbation compte-rendus). J'ai voté contre à 9 reprises et abstention à 10 reprises. Le groupe de mes 3 ex-collègues ont voté contre à 3 reprises et abstention à 3 reprises. Or, leur vote « contre » est lié au vote du budget pour une question de posture politique. Qui peut comprendre pourquoi ils votent ensuite pour la totalité des délibérations sans vote contre ? En ce qui me concerne, la plupart de mes votes « contre » concernent le dossier « Jean Jaurès » qui est un dossier pourri et qui est loin d'être terminé. Je suis un opposant, un point c'est tout. Contester 20% en gros des délibérations ne me semblent pas relever de « l'opposant systématique ».

11 avr. 2010

Hausse impôts Grand Toulouse

L'intitulé de la Dépêche sur un encart le samedi 10 avril en dit long sur la manière dont en France la fiscalité est vécue... Les dirigeants de l'intercommunalité, qui gère tout de même un budget de 460 M€, se félicite de ne pas provoquer de hausse des taux des taxes pour les ménages (taxe habitation et taxes foncières)...ce qui fait écrire au journaliste "Hausse d'impôts = zéro"....tout en expliquant malgré tout que la hausse légère de la rentrée fiscale de ces taxes (77,6 M€) est due à la "progression prévisible des bases"...avec la même chose sur la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (75,4 M€). Le résultat final, c'est quand même une augmentation...que beaucoup de salariés aimeraient avoir. De poursuivre côté taxe professionnelle qui est remplacé par la cotisation économique territoriale, en expliquant qu'elle possède un "rendement largement inférieur"!!! Et pour cause, puisque l'objectif, en substituant celle-ci, était de réduire les charges pesant sur les entreprises industrielles et donc d'éviter les délocalisations...Or la seule chose qui intéresse finalement ces élus de l'intercommunalité, ce serait de taxer la totalité de la production!!! On reste interloqué par la réflexion du maire PS de Tournefeuille, qui donne son avis dans cet encart, mais qui comme à son habitude, préfère la critique acerbe et la polémique : "L'État alloue une cotisation relais qui au mieux restera stable. Cette réforme a été faite dans la précipitation totale et un amateurisme complet, au point que deux revoyures (révisions) sont prévues en 2011 et 2012. Les dotations de l'État deviennent désormais supérieures aux recettes fiscales pour les collectivités locales qui deviennent de simples gestionnaires de fonds de l'État, à l'autonomie financière réduite. Une politique qui favorise l'implantation du tertiaire plus que de l'industrie et les territoires à grands sièges sociaux comme les Hauts de Seine, qui n'ont pourtant pas besoin de cela" Or, pourquoi cet élu ne s"interroge pas sur le départ d'entreprises comme Molex ? Car les collectivités locales, par des augmentations de fiscalité arbitraire ne tenant pas compte des capacité des entreprises, font fuir les entreprises industrielles de notre pays. Si l'État reprend la main, c'est tout simplement qu'il n'existe aucun contre-pouvoir local pour dire "stop" à tous ces élus qui pensent que seules comptes leurs dépenses et que celles-ci sont légitimes pour faire fonctionner l'économie. Or c'est l'inverse qui se produit...plus ils font de dépenses, et moins il y a d'entreprises!!! Ensuite en ce qui concerne les "revoyures", quelle réflexion aurait-on entendu si l'État n'avait pas prévu de voir si les compensations ne provoquaient pas trop de déséquilibre? En effet, avec la nouvelle cotisation, certaines vont voir leurs recettes augmentées alors que d'autres vont les voir chuter...il est donc normal que l'État vérifie l'impact et soit en mesure de rétablir une équité... Or n'est pas amateur qui veut : ne sait-il pas que les fameux sièges sociaux (dont Renault qui a quitté les hauts de Seine) préfèrent aussi s'établir notamment en Hollande en raison d'une fiscalité plus intéressante ? C'est un peu facile de dénoncer ce qui n'a pas lieu d'être dénoncé : il ferait mieux de regarder ce qu'il a fait dans sa ville au niveau des entreprises pour s'apercevoir que comme amateur, il se pose là. De plus, et là parce le donneur de leçons commence sérieusement à me hérisser le poil, il serait plus aviser de regarder son passé avant d'ouvrir la bouche pour dire de telles inepties. Il flatte surement le corps électoral, mais il ne fait absolument pas progresser la France. Mais encore quelques années, et la supercherie collectiviste française se découvrira au grand jour...on va droit dans le mur avec des politiques de cette envergure!!!