SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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28 oct. 2010

Les hypocrites sont de retour...

...A commencer par la Maire de Montpellier qui n'a pu empêcher la parution de son livre le jour de l'enterrement de son mentor politique. Téléguidée par le siège du parti socialiste ce livre ? Peu importe, il était destiné à alimenter la rivalité entre la secrétaire du parti socialiste et celui qui souhaitait se présenter contre elle si elle était candidate aux prochaines présidentielles. Lui décédé, nous n'entendons que des éloges du flanc gauche : il aurait été un bâtisseur hors normes à les croire après qu'ils l'eussent désigné comme un paria!!!

Or quand on pille un département et une région au profit de sa ville pour en augmenter le poids électoral en se servant de l'argent des contribuables, c'est toujours facile de se faire passer pour un bâtisseur ou un visionnaire!!! Nous ferons un bilan dans 20 ans, et nous verrons si la région Languedoc-Roussillon en retirera un bienfait de son passage en politique.

Aujourd'hui, la région Languedoc Roussillon est la 3ème région dépensant le plus par habitant...mais elle est la dernière en matière de dépenses pour l'enseignement supérieur...
Elle est aussi une des dernières pour l'aménagement de l'espace rural (ce qui prouve bien que les moyens ont été concentrés sur Montpellier et que, par exemple, les audois n'avaient que leurs yeux pour pleurer)
Il dépensait beaucoup d'argent pour la protection de l'eau... mais la région n'est pas vraiment réputée pour avoir des problèmes de qualité d'eau, ni pour une qualité excellente de ses eaux...
Par contre, l'argent investit dans l'énergie avec notamment la construction d'éoliennes... là cela se voit... mais la région avait-elle vraiment besoin de mettre de l'argent dans de tels investissements... là aussi l'avenir risquent de laisser un goût amer...

La politique de transport en commun a été aussi très largement financé... mais qui a été particulièrement bien doté ? Montpellier!!! et l'aéroport de Montpellier recevait des subsides importants : il fallait bien cela quand son altesse se déplaçait. Mais quelle sera la pérennité de cet aéroport sans l'argent des contribuables ? Et le port de pêche de Sète n'a-t-il pas reçu au delà de ce qu'il fallait ? L'objet de la pêche est plutôt d'aller vers le développement durable au lieu de toujours pêcher plus avec les énormes thoniers. La Bretagne, avec ses très nombreux ports, consacrent à la pêche moins d'argent!!!

L'effort fait sur l'agriculture était peut-être le moins critiquable mais n'y avait-il pas d'autres chemins à suivre pour avoir une agriculture de qualité? Il ne suffit pas non plus de piller les agriculteurs d'une main en leur redonnant moins de l'autre... tout en leur disant que la région est là pour les aider...

Région pourtant très touristique, ce secteur n'était pas financé à la hauteur d'autres régions, notamment dans le domaine de la formation professionnelle à l'accueil des touristes...

Le bilan constaté de cet homme à la tête du Languedoc-Roussillon : une région particulièrement dépensière où les dépenses ont surtout été compensées par des hausses d'impôts spectaculaires!!! Le taux sur le foncier bâti est par exemple passé de 2,55% en 2004 à 4,86% en 2009 pratiquement comme si le gouvernement avait décidé de passer la TVA de 19,6% à 37,6% !!!Rien que cela en 5 ans!!!... Alors des bâtisseurs et visionnaires de cet acabit, on peut en avoir plusieurs par jour !!!

21 oct. 2010

Vous avez dit économie...solidaire ?...

Tiens la quinzaine de l'économie solidaire! On va vous en mettre plein les yeux... suivez bien citoyens tout ce que l'on va vous faire découvrir :

"Visites, rencontres d’entrepreneurs, débats, conférences, ateliers, mais aussi balades, expositions, spectacles musicaux, théâtre… une invitation pour tous, citoyens, salariés, consommateurs, élus, entreprises, porteurs de projet, jeunes… à venir découvrir ce que représente concrètement l’Economie Sociale et Solidaire."

Et bien moi, je propose que les conseils municipaux passent aussi à l'économie solidaire, que les élus deviennent réellement bénévoles et que les budgets soient construits en "Sol Violette"!!!

Au moins que nos socialistes locaux laissent mourir tous les imbéciles heureux qui comme moi travaillent avec une "vision à court terme" et utilisent une monnaie qui s'appelle l'euro (qui serait soit-disant "spéculative")... tout en étant déconnectés de l'économie réelle... dixit le Maire de Toulouse!!!

Bon en attendant, ce député-maire ne se gêne pas pour cumuler les mandats et donc les indemnités qui lui sont grassement octroyées en euros, vu que ce qu'il appelle les "entreprises de l'économie sociale et solidaire" sont incapables de verser les charges et les impôts qui sont demandées aux entreprises "à la finance déconnectée" et qui sont même obligé de fonctionner avec des subventions...en euros!!!

Que toutes les entreprises soient au même niveau et nous verrons bien...qui peut créer des emplois durables!!!

18 oct. 2010

Rapport Attali... antisocial ? Des droits peut-être!!! Et les devoirs ?

Présenter comme antisocial le rapport Attali est aller un peu vite en besogne... Le social en France est vu comme une distribution TRES généreuse de l'argent public, c'est à dire de l'argent des impôts... On peut comprendre que ceux qui vivent avec l'argent issu des impôts souhaitent toujours recevoir plus... Mais est-ce légitime ?

a) Article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme : "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression." Les droits sociaux n'entrent absolument pas dans les droits naturels et imprescriptibles!!! Seule la résistance à l'oppression peut amener des droits que le politique peut déterminer...mais en traitant tout le monde sur un pied d'égalité (cf article 1 de la DDHC)...

b) Article 13 de la DDHC : "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés." Là encore financer des droits sociaux n'entre pas dans le champ de ce que l'État (c'est à dire nous tous) doit financer...

Alors si notre État a dérivé en devenant pléthorique et en ayant attribué des privilèges (les régimes spéciaux de retraite sont l'exemple typique de ces privilèges) à ceux qui ont des emplois dit "publics", quand le nombre de ces emplois représente près du quart des emplois et que les privilèges font exploser les comptes publics au détriment de ceux qui financent par leurs impôts, on en arrive à contrevenir à l'article 12 "la garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée."

C'est bien le social actuel qui est devenu antisocial... Oh oui quand je dis cela, je ne vise évidemment pas le petit fonctionnaire, qu'il soit national ou territorial. Je vise les systèmes tels qu'ils ont été construits et qui leurrent les individus: une personne qui vit décemment ne doit espérer retirer plus que ce qu'il donne à l'État. Il faut "savoir raison gardée" disait nos ancêtres. L'État ne peut que redistribuer que les impôts qu'il a collecté. L'État n'est pas une entreprise privée qui peut créer de la véritable richesse...alors que son plus gros poste et celui des collectivités territoriales, ce sont les salaires et pensions... Oui, je le dis : la France de 2010 n'est plus la France de 1945... Le social doit d'abord être financé en tenant compte des capacités de ce que l'économie est susceptible de générer et tous les systèmes se doivent de respecter le principe de séparation des pouvoirs et éviter que ceux qui décident ne soient pas ceux qui profitent : chacun a des droits, mais a surtout des devoirs. Le mot solidarité ne doit pas être galvaudé au point de ne pas se rendre compte que les mécanismes sociaux pillent les salariés du privé au profit des salariés du public mais surtout des politiques et hauts fonctionnaires !!!

Est-ce bien le rôle de l'Etat de créer des systèmes spéculatifs à la Madoff... que l'on devrait nous obliger à financer ? Nous sommes à la veille d'une explosion, non pas du gouvernement actuel, ce qui ne serait qu'un avatar, mais des finances publiques... et toutes les grèves et tous les défilés n'y changeront rien si les mentalités restent figées sur des archaïsmes et si rien ne se passent pour libérer les citoyens et les entreprises de charges et impôts démesurés... Ce n'est pas d'assez d'impôts ce dont nous souffrons, mais l'inverse !!!

15 oct. 2010

Conseil municipal houleux....sur fonds de dépenses publiques...

"Pour une fois qu'il prend la parole", contre le règlement intérieur, M. Le Maire a laissé un conseiller municipal de la majorité faire son couplet sur le bouclier fiscal... en indiquant qu'il fallait faire une réforme fiscale... mais en m'interdisant de lui répondre (Oui c'est cela la démocratie made in Tournefeuille)... alors je le fais ici...

Bien sûr qu'il faut faire une réforme fiscale... près de 60% du PIB est capté par l'État français (incluant les collectivités locales pour un tiers)... mais la réforme fiscale ne sera pas pour faire plus de dépenses au niveau de l'État... mais en faire moins... car plus l'État s'engraisse et pire la situation des français est... si c'est pour paupériser encore un peu plus les entreprises ou les citoyens la réforme n'est vraiment pas obligatoire...

Parlons des impôts locaux... impôts qui, en reposant essentiellement sur le patrimoine, ne tiennent pratiquement pas du tout compte des revenus... impôts inéquitables au possible!!! Et chose bizarre à Tournefeuille, pour des élus qui ont la prétention de s'afficher faire du social, le taux de la taxe d'habitation est exceptionnellement faible alors que celui de la taxe foncière est exceptionnellement élevée renforçant un peu plus les inégalités par rapport aux revenus...

Il y a donc urgence à faire cette réforme : hier, on avait le choix entre la réforme ou l’emprunt et on a plutôt choisi l’emprunt. Aujourd’hui au niveau national, on a le choix entre la réforme ou la faillite. Aujourd'hui, au niveau local, on a le choix entre les subventions et une gestion claire et non opaque mais on privilégie la subvention... pour maximiser le budget... et donc les dépenses... et demain au niveau local et national ? La France est vraiment sur une mauvaise pente... certains ont de la chance d'être encore payé par les finances publiques... qu'ils en profitent tant qu'ils le peuvent!!! Mais l'explosion des bulles spéculatives publiques qui ont été construites sans aucune recherche d'efficience démontrera que l'État interventionniste sans contre-pouvoir conduit toujours à la faillite d'une société!!! Et pourtant nos ancêtres philosophes libéraux (Montesquieu, Turgot, Tocqueville, Bastiat...) avaient indiqué le chemin à suivre!!! Il n'est jamais trop tard pour redevenir pragmatique... mais que de drames cela aura engendré!!! et ce sont toujours les plus faibles qui en supporteront les conséquences...malheureusement!!!

Quel est le plus menteur de tous ?...

Les socialistes n'aiment vraiment pas qu'on les prennent en défaut...si nous savons que le mensonge est bien répandu chez eux avec la formation inculquée par l'avocat Mitterrand ("n'avoue jamais!!!"), je peux vous dire qu'il n'y a pas plus "menteur qu'un arracheur de dents"... personnellement, j'ai ma conscience avec moi, mais le dentiste qui sert occasionnellement d'adjoint à l'urbanisme à la Mairie de Tournefeuille, et bien, même pris en défaut, n'a même pas le courage de dire qu'il avait pris "temporairement" un document à consultation publique... c'est pas grave, je sais qu'il y a des témoins... qui j'espère ont aussi une conscience...

Savez-vous ce qu'est abuser de la confiance d’autrui en dehors du cadre d’un contrat ? ce n’est pas un délit... mais de la politique!!!

Savez-vous ce que c'est qu'un simple écrit mensonger ? Ce n'est pas un faux...mais un programme électoral!!!

11 oct. 2010

Chère taxe foncière...chère, inégalitaire et anticonstitutionnelle...

C'est la période de réceptions des feuilles des impôts locaux : mais est-ce des impôts ou des taxes ?

Si ce sont des impôts, on est en droit de s'interroger sur leur légitimité puisque la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui a valeur constitutionnelle, ne l'oublions pas, par son article 13 énonce : "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.".

Or l'impôt local, à travers ce qui est appelé la taxe d'habitation et les taxes foncières, est-il calculé en fonction des revenus des citoyens, c'est à dire leurs facultés ? Bien sur que non, et personne ne s'étonne de cette anomalie où des personnes sont menacées souvent dans leur droit de propriété en raison de ces impôts excessifs...et qui sont pour la plupart des familles modestes, dont l'impôt est d'un montant largement au dessus de leur impôt sur le revenu, et qui proportionnellement, paieront bien plus que des ménages aisés.

Alors, la France a-t-elle encore une constitution ? Personnellement, je pense qu'aujourd'hui nous sommes largement entrés dans un système de royauté démocratique avec le rétablissement des baronnies locales...où de très nombreux élus font preuve d'un pouvoir absolu... il serait temps de les ramener à un peu plus de raison, en leur rappelant les principes fondamentaux de notre nation...

6 oct. 2010

Plus d'Etat ? Moins d'Etat ?

On peut tomber d'accord sur un constat mais ne vraiment pas avoir les mêmes analyses ou même réponse. On peut d'ailleurs s'interroger sur l'intérêt d'avoir des conseillers du Président de la République et sur les conseils qu'ils prodiguent et donc de l'importance que ceux-ci prennent dans les décisions.

Ainsi si l'article( http://www.acteurspublics.com/article/29-06-10/il-faut-debureaucratiser-l-etat d'acteurs publics ) titre "il faut débureaucratiser l'État", et que l'on est d'accord sur le fait que l'État français est pléthorique, il est loin d'éclairer sur les véritables causes du mal français, et donc d'apporter les réponses qu'on est en mesure d'attendre pour sortir de la spirale pernicieuse de "trop de dépenses publiques".

Car si le conseiller spécial du président souhaite se poser en défenseur des services publics et de la protection sociale, il reste très interventionniste dans sa position : il souhaite baisser le fonctionnement mais le remplacer par l'investissement. Or avec près de 60% de prélèvements publics annuels par rapport au PIB et une dette sensiblement équivalente au PIB qui ne cessent d'enfler, la première des conclusions qui s'imposent est "nous vivons au dessus de nos moyens économiques"!!!

Est-il acceptable que l'État continue sur ce train de vie ? Bien sur que non, car l'État c'est nous tous, et que nous ne vivons pas dans un monde fermé : les pays européens ne nous viendront pas en "aide économique" que pour nous enfoncer un peu plus. La grande famille des français est menacé d'un dépôt de bilan. Oui à l'échelle des nations, la situation est critique... certes, nous ne sommes pas les seuls, mais faut-il se réjouir du malheur des autres pour atténuer le sien?

Même si le gouvernement semble avoir pris la mesure de l'enjeu, la pédagogie a du mal à suivre et l'application est quasi-inexistante. La simple "réforme" des retraites se traduit par une "réformette", où la seule discussion est réduit à augmenter ou pas de deux ans l'âge de départ. Le social par l'État, certes, mais uniquement en ce qui concerne les plus fragiles ou sur un aspect universel, c'est à dire traiter tout le monde de la même manière...or il existe une quarantaine de régimes spéciaux...tout cela aux frais de la princesse. C'est facile de distribuer l'argent des autres, mais gagner le sien c'est plus compliqué...et ceci se retrouve également pour les services publics.

Mais qui a donné la définition d'un service public ?...comme son nom l'indique, c'est un service s'adresse, a priori, à toute la population. Mais les salariés de ces services publics aurait-il une quelconque raison d'être des "fonctionnaires" ?

Si nous reprenons la définition de la limites de l'État selon la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, elle se traduit par l'exercice de la force publique, c'est à dire sur les fonctions régaliennes et l'administration de celles-ci. On constate que le temps a bien fait dériver la nature de l'État et qu'il est temps de revenir à un État soucieux de la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme... on peut donc envisager plus de social et plus de services publics, mais dans un cadre législatif clair qui ne fasse pas que ceux à qui sont confiés ces services publics n'en tirent pas un intérêt particulier alors que c'est l'avantage de tous qui doit être servi.

5 oct. 2010

Procès "KERVIEL"...

On ne commente pas une décision de justice... au nom de quoi ? Surtout quand le jugement est totalement fantaisiste...au regard de la vie d'un homme...

170 000 années de travail pour payer des dommages et intérêts à sa société!!! Mais alors Kerviel aurait pu prétendre à se faire payer la totalité des gains qu'il faisait gagner à la Société générale ? Car si les juges raisonnent ainsi pour les pertes en rendant entièrement responsable un salarié, on peut tenir le même raisonnement à l'envers et tous les gains peuvent lui profiter...

J'espère que l'appel sera traité un peu moins par dessus la jambe et que les juges sauront être plus mesurés dans leur décision...au moins sur ce point...

Car il parait tout aussi surprenant que Kerviel ait pu obtenir des gains aussi importants (on parle par exemple de 1,4 milliards d'euros en 2007, et donc pour obtenir de tels gains, il faut avoir de sacrés positions!!!) sans que les dirigeants de la société générale ne puissent s'en inquiéter!!! Car pour qui connait un peu le système de fonctionnement de la finance, les pertes ne sont liées qu'à un empressement de certains d'avoir voulu libérer des positions un peu trop rapidement dans un moment de panique à une période elle-même difficile...sans se préoccuper si des scenarii à meilleure sortie étaient possible... n'est pas Kerviel qui veut!!! Et donc, focaliser le jugement uniquement sur les pertes est un raccourci qui parait un peu léger... il est regrettable que les juges ne s'interrogent pas sur la manière dont les gains étaient obtenus par Kerviel...et donc encaissés par la banque sans broncher!!! L'abus de confiance existait-il alors déjà? Était-ce déjà les mêmes chefs? Et celui qui a constaté les positions au moment des pertes, contrôlait-il le travail de Kerviel au moment des gains? Il serait intéressant de nous éclairer sur ces aspects pour bien se faire une idée sur la véritable responsabilité!!!

4 oct. 2010

Soyons réalistes...

Le Président de la République demande à ce que les constructeurs automobiles français soient plus "patriotes"...

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/020831399727-auto-nicolas-sarkozy-denonce-toujours-les-delocalisations.htm?xtor=EPR-1000-[la_une_soir]-20101001

...mais pour l'économie, il est à déplorer que les politiques ne s'interrogent pas sur leurs propres décisions d'intervention.

Tout d'abord, le "prêt" effectué à l'égard des constructeurs n'était qu'une garantie que les banques ne pouvaient plus accorder en raison d'une crise de confiance : il ne permettait que de passer un cap de trésorerie, en aucune façon de dégager des ressources pour l'avenir, et encore moins de rapatrier de l'emploi en France. Si une telle éventualité devenait possible, c'est que le système fiscal en France était devenu avantageux....et que cette nouvelle vertu soit prouvée!!!

Or si l'État fait des efforts budgétaires et de réduction d'effectifs, aujourd'hui les collectivités locales ne jouent pas le jeu. Au contraire, les efforts de l'État sont détruits par la gabegie des élus locaux. Quand je lis, par exemple, qu'un élu toulousain responsable des finances établit son budget en ajustant les taux des impôts locaux pour "maintenir le pouvoir d'achat de la ville", c'est à se tordre de rire!!! Nous avons vraiment un sérieux problème avec l'économie en France...mais aussi avec le champ d'action du politique!!!

Comment voulez-vous que les entreprises rapatrient de l'emploi en ayant des élus aussi imprévisibles ?... et qui se comportent en fossoyeurs de l'industrie par des ponctions qui font que la panne de croissance est loin d'être à exclure. Les prélèvements obligatoires et le nombre de salariés de la fonction publique (sans parler des retraités) sont à un tel niveau avec une productivité si faible que leurs revenus vont faire du sur place, alors que ceux du privé continuent d'être comprimés pour cause de compétitivité trop faible vis à vis d'autres pays (et en particulier l'Allemagne), avec un chômage toujours aussi important.

Le modèle économique français, qui repose sur la consommation, reste donc plutôt fragile. Car une panne de croissance (réduction du PIB) dégradera un peu plus les facteurs déficit public/PIB et dette publique/PIB.

La seule solution pour sortir de cette spirale est de s'attaquer...à cet état d'esprit français qui est que le politique serait le bienfaiteur alors que le politique ne fait que confisquer les ressources des uns et des autres sans se soucier de l'efficacité économique!!!... et pourtant l'article II de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen limite bien le champ d'action du politique :

"Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression."