SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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5 sept. 2011

Nous ne sommes plus à une invention inutile près...

Connaissez-vous le sol-violette? Non, ne cherchez pas, ce n’est ni un tapis de violettes dans notre commune, ni une nouvelle note de musique, mais une monnaie créée par nos chers élus pour l’économie dite «sociale et solidaire». Ils veulent la voir échanger sur l'agglomération toulousaine... Quel maire osera le premier construire son budget et payer les employés de mairie via cette monnaie s'ils pensent que cette fantaisie peut nous sortir de la crise? L’illusion que nos hommes politiques puissent agir sur l’économie reste tenace...

Le sol-violette, vous connaissez? Non, ne cherchez pas, ce n’est pas un tapis de violettes dans notre commune, mais une monnaie inventée sur notre «dos» par nos chers élus dans le cadre de l’économie dite «sociale et solidaire». Ils souhaitent la voir s’échanger sur Toulouse et son agglomération... Mais quel maire sera donc le premier à oser construire son budget et payer ses employés de mairie via cette monnaie…s’ils pensent que cette innovation va nous sortir de la crise? ... L’illusion que nos hommes politiques puissent agir sur l’économie reste tenace... Cette initiative est tellement des plus écolo-socialisantes qu'elle mérite qu’on s’y attarde un peu tant elle est croustillante et fleure la violette – hélas bien fanée. Le « sol-violette,» terme bien fleuri, qui fait référence à la fois à une monnaie ancienne et à Toulouse, est annoncé ainsi comme une expérience de « monnaie éthique » – et non monétique… Le sujet de la monnaie est souvent mal connu, tout comme affubler au mot « économie » les épithètes d'éthique et de « solidaire » est souvent un prétexte à dire n’importe quoi puis surtout à faire n'importe quoi. Qu’en est-il donc de notre sol-itude pourpre ?

Le site www.sol-violette.fr donne une belle image, on va le voir, mais après une ou deux tentatives sur Google on trouve une introduction tout aussi intéressante sur Entre Deux Nuages (http://entre2nuages.blogspot.com/2010/10/le-sol-violette-monnaie-solidaire-pour.html).

On y découvre que « le sol [serait] une monnaie éthique qui véhicule des valeurs de respect de l'environnement et de l'homme. Le sol est à lier à la notion de solidarité et violette est là pour rappeler sa spécificité toulousaine». Cela se confirme, voilà bien un emblème qui fleure bon l’écologitude ambiante, tout un programme. Mais l’article continue :

« Comment ça marche ? Par le biais d'une carte type Monéo qu'on peut recharger avec des euros puis convertir en équivalent sol. Le crédit coopératif et le crédit municipal sont nos partenaires dans cet échange. Chacun pourra aller changer ses euros dans une des banques partenaires et obtenir des sols valables dans l'ensemble des enseignes du système sol. C'est une monnaie non capitalisable et qui n'aura pas de pièces ni de billets.(*) En achetant en sols dans les entreprises partenaires, le pouvoir d'achat sera plus important. Par exemple, pour une baguette de pain à 0.80€ chez un commerçant du système-sol. Cette baguette aurait un prix de 6 sols soit 0.60€ pour un « soliste » (qui paye en sols). Le but est de pousser à consommer différemment. »

(*) On verra plus bas que cette position a évolué, ainsi que le montant de correspondance entre euro et sol.

On comprend par ce premier extrait que le sol apporterait un pouvoir d’achat en donnant la possibilité d’acheter certains produits moins cher. Cela semble sympathique, mais ne soyons pas naïfs, il faut bien que la différence soit payée par quelqu’un, mais on sait pas bien qui à cette première lecture. On parle d’éthique, mais quelle est donc cette éthique qui fait payer les uns pour les autres sans consentement de ces derniers ? Gardons cela à l’esprit, en remarquant la phrase de fin qui avoue «pousser à consommer différemment». Mais là encore, pourquoi pousser les citoyens ? Si les produits concernés sont de bonne qualité ou de bonne « éthique»... et moins cher, cela doit pouvoir être reconnu par les consommateurs! Donc dans ce cas, pourquoi les « pousser » ? Les gens ne sont-ils pas naturellement portés vers les produits les meilleurs ? Ne serions-nous pas en train de dire que ces fameux produits ne seraient pas forcément si extraordinaires que cela ? Non, en fait, il sont bien sûr extraordinaires, mais on ne le savait pas, il faut donc nous « pousser » pour qu’on le sache, idiots que nous sommes.

Mais continuons cette lecture. Prochaine question : « Quel est le rôle des entreprises partenaires ? » Il se confirme que nous ne sommes pas dans une économie habituelle, puisque le rôle des entreprises pose question. On apprend donc que « leur rôle est de s'inclure dans la démarche solidaire». Ah bon, elles n’en sont pas d’ordinaire ? Oublierait-on que ce sont les entreprises qui nous nourrissent, tous autant que nous sommes ?

« Ensuite il nous faut trouver des partenaires utiles aux entreprises participantes pour qu'un maximum d'échanges se fasse entre les différents acteurs du système sol, en interne». Ca sauf erreur, cela veut dire qu’il faut trouver des clients aux entreprises participant au sol. Pourquoi les clients ne viendraient-ils pas naturellement si le sol est si intéressant ? « Pour les taxes, rien ne changera, si le chiffre d'affaire d'une entreprise est de 1 000 € et 500 sols alors elle sera taxée à 1050€. La base d'un euro pour 10 sols restera fixe et imposable.» Ah, ici, nous sommes rassurés, le système est équitable, les entreprises participantes n’auront aucun avantage fiscal. Pas de doute, voilà de quoi les motiver. On ne sait pas si une comptabilité double doit être tenue, mais bon là aussi, ce doit être très simple!

Continuons l’article où Jean-Paul Pra, adjoint au maire à l’origine de l’initiative s’exprime. Question : « Quelle est votre volonté ?». « Je veux montrer qu'on est capable d'innover et d'amener les gens à valoriser les acteurs solidaires de Toulouse. L'idée est de permettre aux plus précaires d'avoir un pouvoir d'achat plus important. Nous voulons que tout le monde puisse avoir accès à la culture, à une alimentation locale et saine, aux transports en commun. Ceux qui échangent leurs euros en sols obtiendront un prix avantageux dans les commerces du réseau sol et accéderont à des produits qu'ils ne pourraient s'offrir en euros.» Ca vaut son pesant d'or! Que voilà beaucoup de messages passés en quelques mots. Qu’en penser vraiment ? Reprenons point par point :

- « Je veux montrer … d'amener les gens… » : Bel exemple de processus démocratique où il ne s’agit ni de respecter la diversité ni d’informer le citoyen mais bien de le contraindre dans un sens imposé par le politique. Et nous qui pensions que seul le roi disait « je veux » ?

- « permettre aux plus précaires d'avoir un pouvoir d'achat plus important » : Fort bien. Mais puisqu’on parle d’éthique et d’équité, que fait la mairie pour les autres citoyens ? Qui finance ce supplément de pouvoir d’achat et comment justifie-t-on l’éthique des impôts sous-jacents ? De quel droit la mairie se permet-elle de favoriser certains au détriment des autres ?

- « Nous voulons que tout le monde puisse avoir accès à la culture, à une alimentation locale et saine, aux transports en commun » : Encore le verbe vouloir… Et qui donc empêche quiconque, avec les euros classiques, d’avoir accès à la culture et aux transports en commun ? On oublie par ce genre d’affirmation que l’acte d’achat est une décision personnelle et que euro ou sol, si les gens ne vont pas au théâtre ou à une exposition c’est avant tout parce qu’ils choisissent de ne pas y aller, peut-être parce que cela ne les intéresse pas. Pourquoi donc les y contraindre ou même les inciter, ceci de plus aux frais des autres administrés ? Où est la moralité d’une telle vision du monde ?

- « des produits qu'ils ne pourraient s'offrir en euros » : Vraiment ? On vient de le voir, quels sont donc ces produits qu’on voudrait mais ne pourrait s’offrir en euro ? La vie est une suite de choix qui appartiennent à chacun, et personne n’a à intervenir, par le sol ou quoi que ce soit d’autre, pour influencer le choix des citoyens hors de ce qui serait leur choix spontané.

Un autre article, plus récent semble-t-il, (http://www.news-banques.com/toulouse-lancement-de-sol-violette-monnaie-pour-le-commerce-solidaire/012174924/) nous donne l’avis de la mairie et nous informe sur le sol en pratique : « La mairie avait annoncé dès le début avril sa décision de lancer cette opération pour « renforcer les échanges économiques locaux, respectueux des hommes et de la nature». Voilà bien une idée farfelue. Alors comme ça, sans la mairie, les échanges ne seraient pas respectueux des hommes ? Mais qui donc échange si ce ne sont les hommes eux-mêmes ? Personne ne contraint jamais un citoyen à acheter sa baguette chez Carrefour ou Auchan plutôt qu’à la boulangerie du coin. Ceux qui le font ne sont pas irrespectueux du boulanger. Au contraire même, ils lui envoient un signal : tu es trop cher, ou trop loin, ou pas assez sympa, ou que sais-je.

Mais continuons : « Avec cette monnaie alternative, nous voulons ouvrir une réflexion sur ce que peut être l’argent en terme d’échange et ancrer l’économie sur le territoire », a déclaré Pierre Cohen, le président du Grand Toulouse […] en compagnie de Jean-Paul Pla, conseiller municipal délégué à «l’économie sociale et solidaire» Cela se confirme, le verbe « vouloir » est à nouveau au rendez-vous, la démocratie est partie en vacances avant l’été. De plus, cela montre que nos chers («très chers» même) élus ne comprennent pas ce qu’est vraiment l’argent, la monnaie et peuvent retourner à leurs cours d’économie. Ah si! Ils nous font ici un brillant cours de ce que c'est que créer de la monnaie de singe!!! « Les deux élus ont présenté trois billets de 1, 5 et 10 sols réalisés par l’artiste Yann Normand. La mairie a mis 27.000 sols en circulation pour les Toulousains dans un premier temps et un bilan sera fait après six mois d’expérimentation» C’est vrai que ça valait bien la peine de faire appel à un artiste et d’engager des dépenses pour 27 mille euros de monnaie – le prix de deux petites voitures – comme si cela pouvait avoir un quelconque impact. On est dans l’événementiel et la propagande purs ici, mais aucunement dans l’économie. Passons aussi sur le risque de copie et de fausse monnaie, si les beaux billets artistiques sont trop aisément copiables, ce qui est probable. Que le journaliste ne pose pas une telle question est déjà une surprise en soi.

« L’objectif est de créer un circuit d’échange court et un réseau suffisant pour que le commerçant qui reçoit le sol puisse à son tour le dépenser chez des partenaires professant les mêmes aspirations. On compte parmi les partenaires des commerces d’alimentation spécialisés dans le bio ou le commerce équitable les entreprises d’autopartage ou de promotion du vélo, la médiathèque, des bibliothèques, des cinémas alternatifs et musées. Un partenariat est envisagé avec la régie de transports en commun Tisseo». On passera sur le charabia pseudo-économiste – la notion de circuit d’échange n’a aucune réalité économique – pour constater que les ‘partenaires’, à part le bio, dont l’actualité nous montre en ce moment même les limites, on ne trouve guère que des services publics ou subventionnés. Belle aventure économique en effet! Ah mais c’est vrai, si ces salauds de capitalistes ne voient pas leur intérêt, il va donc falloir les enrôler de force, leur rappeler « notre volonté».

Mais revenons sur le site de sol-violette pour y admirer la propagande qui y est faite pour cette invention révolutionnaire (http://www.sol-violette.fr/le-reseau/pourquoi-accepter-le-sol)
Selon le site, « le Sol-violette : »

- « 1. FIDELISE les clients d'un réseau d'acteurs solidaires et respectueux de l'environnement. "Avec le SOL, je fidélise de nouveaux clients"» : Peut-être. Ou peut-être pas. Si les commerçants concernés fournissent de mauvais produits, on peut douter qu’ils fidélisent quiconque. Mais inversement, si leurs produits ont un bon rapport qualité-prix, à quoi bon le sol ? La vérité, c’est qu’il est probable que les personnes bénéficiant du sol, supposées dans le besoin, auront ainsi accès à des produits dont personne d’autre ne veut.

- « 2. RECONNAIT vos pratiques responsables et éthiques. "Je fais partie d'un réseau d'acteurs qui portent les mêmes valeurs que moi"» : Mais qu’est-ce donc qu’être responsable ? Ou éthique ? Si être éthique c’est prélever des taxes sur certains citoyens pour permettre à d’autres, choisis sur des critères obscurs, de bénéficier de services exclusifs, alors on peut penser que beaucoup seront fiers de ne pas être « éthiques ».

- « 3. VALORISE votre image, votre réputation par son caractère innovant et médiatique. "Le SOL ? tout le monde en parle !"» : Voilà bien un argument inattendu et paradoxal ! Quoi ? On critique la culture du paraître, du superficiel, des fausses valeurs et parmi les premiers arguments vient celui de la mode ? Mais en quoi cela peut-il donner une quelconque légitimité ?

- « 4. AFFECTE la monnaie à un circuit local en la retirant des marchés financiers. "le Sol c'est de l'argent pour chez nous et pas pour Wall Street"» : Cela n’a aucun sens et montre une totale incompréhension de la réalité économique – ou une belle mauvaise foi. Les sols ne seront pas sortis de l’économie ni des finances. La preuve, il faudra les reconvertir en euros pour payer ses taxes, belle ironie! Les commerçants devront aussi les convertir pour payer leur essence, leurs salariés, leur farine pour les boulangers. On n’échappe pas à l’économie. Et pourquoi les syndicats ne demandent-ils pas aux salariés œuvrant dans ces entreprises solidaires de se faire payer en sol ? C'est cela la confiance dans un système : osez prendre le risque de ses convictions.

- « 5. DESENDETTE les acteurs économiques car ils ne payent plus d'intérêt pour sa création. "Utilisez le SOL, c'est s'engager"» : Mais de quoi parle-t-on ? Si l’allusion vise l’euro, alors il y a là encore une idée reçue fausse. Le paiement d’intérêts monétaires est une conséquence de la mauvaise gestion des gouvernements et collectivités, à commencer par ceux-là mêmes qui nous incitent à faire différemment, cela n’a rien à voir avec la monnaie.

- « 6. CIRCULE plus rapidement et donc favorise les échanges. "Avec le SOL je vends plus de produits qui respectent la vie !" » : Cela a toutes les chances d’être faux. Soit j’ai confiance en ce sol et dans ce cas j’ai intérêt à le conserver pour économiser par rapport à l’euro. Soit il me brûle les doigts au contraire et dans ce cas personne n’en voudra. Lorsque deux monnaies coexistent, ils y a toujours concurrence entre elles et leurs valeurs respectives évoluent en fonction de la confiance dont elles font l’objet. L’euro et le sol ont la même valeur ? Dans ce cas, pourquoi s’embêter avec des sols ? Le sol n’a d’intérêt que s’il apporte quelque chose en plus. S’il le fait, la demande explosera et le marché noir s’en emparera... ou plus surement les faux-monnayeurs... ce qui fera perdre de toute manière l'attrait pour cette monnaie.

- « 7. EST COMPLEMENTAIRE à l'euro car il compense sa rareté dans l'économie réelle. "Ah ! Le SOL ne remplace pas l'euro !" » : Mais de quelle rareté parle-t-on ? Celle de l’euro ? Foutaises, puisqu’on explique que pour avoir des sols, il faut avoir cédé l’équivalent en euros, c’est donc le sol qui rend les euros plus rares puisqu’il les laisse à la banque... en les faisant travailler pour Wall Street ?

- « 8. EST CONVERTIBLE et garanti en euro. "Un SOL = Un euro" » : On en reparlera. Si, comme c’est probable, de la fausse monnaie circule, cette équivalence ne durera pas longtemps. Et les porteurs de sols seront sinon ruinés du moins volés tout aussi rapidement... ou du moins le contribuable, une fois de plus, paiera, cette fois en euros!

- « 9. EST DÉMOCRATIQUE car ses acteurs (acheteurs, vendeurs, financiers et institutions) gèrent collectivement son fonctionnement. "Dans les réunions du sol, mon avis est pris en compte !" » : Ah voilà un argument bien caractéristique de la perversion démocratique ambiante. Cela veut dire que seule la minorité présente aux conseils d’administration – ou équivalents – du sol aura le pouvoir d’accorder ou pas le privilège de l’accès au sol. Belle démocratie en effet, qui ouvre toutes grandes les portes de la corruption, du marché noir et de l’arbitraire. Vous voulez faire de l’économie éthique ? Commencez donc par laisser faire le commerce traditionnel sans intervenir. Dans l’économie traditionnelle et libre, ce sont les consommateurs qui votent à chaque instant pour élire – en achetant – les produits et les commerçants qui leur conviennent le mieux.

- « 10. INVESTI dans le réseau par une contribution à l'épargne solidaire. "J'ai reçu un prêt et une subvention en SOL !" » : Ne dit-on pas plus haut qu’on veut sortir de Wall-Street ? Etonnant de voir reproduire un système identique... uniquement en changeant le nom de la monnaie... avec un taux de conversion fixe.

- « Nous participons tous activement à une solution locale d'une crise mondiale. » : Le meilleur pour la fin. Quel est donc le rapport entre la crise et le sol ? Avec 27 000 euros de sols, faut-il croire que cette solution locale doit nous faire sortir de la crise? On se demande finalement pourquoi les toulousains payent tant d'impôts et pourquoi nos élus n'en ont jamais assez? Il devrait construire leur prochain budget en sol!!! Car la crise mondiale est uniquement due à l’endettement excessif des états et collectivités depuis trente ans et n’a rien, mais alors rien à voir avec le bio ou le cinéma de quartier. Cessons de tout mélanger pour nous faire avaler des couleuvres toujours plus grosses.

En conclusion ? Le sol fait montre d’une ignorance crasse en matière économique dont on peut se demander si elle ne relève pas plutôt de la pure mauvaise foi. On ne peut guère qu’y voir une idée fausse de plus exploitée par une classe dirigeante locale démagogique et qui ne cherche qu’à pervertir un peu plus le système pour continuer à le féodaliser et y imposer une mafia très profitable et d’autant plus obscène qu’elle est masquée par des tonnes de bon sentiments.

6 juin 2011

Les transports publics toulousains... le grand n'importe quoi des constructivistes !!!

Le plan de déplacements urbains (ou PDU en abrégé) a à peine été voté qu'il vient de prendre une belle claque : les travaux du tramway viennent d'être stoppés par le tribunal administratif suite à un référé d'une association de riverains et de commerçants. Pour en savoir plus http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/02/1096440-coup-d-arret-a-la-nouvelle-ligne-de-tramway.html . Il paraît que ce PDU a été voté par tous les élus du Grand Toulouse... sauf Patrick AUBIN... "qui dit toujours n'importe quoi!!!..." comme se plait à dire le Maire de Tournefeuille... mais au moins, lui, il a l'avantage de ne pas faire n'importe quoi !!!

Le doute que l'on peut avoir su ce dossier, ce sont les conclusions du juge qui sont déformées par les uns et les autres : le juge se serait-il ériger en censeur politique ou a-t-il fait valoir des arguments juridiques pour stopper les travaux? La réponse sera donnée par le conseil d’État...

Tiens au fait, puisque l'on parle des transports en commun toulousains, le Président du Grand Toulouse avait dénoncé le fait que Toulouse, avant d'en devenir le Maire, était une ville de plus en plus chère. Il avait fait des transports en commun sa priorité avec l'annonce « d'un ticket unique et bon marché pour les familles et les salariés ». On peut, à mi-mandat s'interroger pour voir l'évolution des prix des transports, lui qui est aussi le président de Tisséo (il est d'ailleurs aussi le plus grand cumulard de France et de Navarre, ça va lui faire drôle si la gauche arrive au pouvoir en mettant en œuvre le non-cumul des mandats):

2009:
Abonnement Tisseo :
hebdomadaire passe de 10,50 à 11 € (+4,76 %)
mensuel de 37 à 38,40 € (+3,78 %)
annuel mensualisé de 336 à 384 € (+14,29 %).
Hausse plutôt brutale après plusieurs années de modération et même une baisse des tarifs des abonnements depuis 2002.

2010:
Le ticket de bus ou de métro est passé de 1,40 € à 1,50 € (+7,1 %)

2011:
Les tarifs augmenteront le 1er juillet. Le ticket unitaire prend à nouveau coup derrière la tête de 1,50 € à 1,60 € (+6.7%) et l'abonnement mensuel passera de 43,20 à 45,60 € le mois (+5,6%)!!!

En 3 ans l'abonnement mensuel est passé de 37 € à 45,60 € soit une hausse de +23,2% ! Les familles et les salariés ont-ils eu une telle augmentation de leur pouvoir d'achat ? Une nouvelle preuve que les politiques s’assoient sur leurs promesses quand il s'agit de piller le contribuable!!! Faites comme je dis, ne faites pas comme je fais!!! Bon, en conclusion, vive la liberté de déplacement : nous ne sommes pas près de laisser tomber la voiture!!!

19 mai 2011

Vous avez dit «bonne gestion» ?

Avec un impôt local supérieur d'environ 30% à la moyenne française des communes de même importance, un budget artificiellement doublé par les subventions de l’État et par le pillage des caisses du conseil général, on nous fait croire que le budget communal est «bien géré».

Bel exemple de solidarité sociale que celui qui voit une commune «socialiste» profiter largement des autres communes de Haute Garonne.

Quelle famille n’aimerait pas disposer de 30% salaire en plus et d'aides doublant son revenu ?

Quelle entreprise n’aimerait pas imposer à ses clients des prix 30% supérieurs tout en obtenant 50% de subventions ?

Ce serait plus facile de boucler les fins de mois mais la famille et l’entreprise sont contraintes à une gestion «en bon père de famille». Par contre, à Tournefeuille, c'est l'indigestion qui nous guette...

Indigestion de dépenses excessives. Le budget global de la commune ressort environ à 41 millions d'euros... pour seulement 12 millions à partir des impôts locaux !!! En dehors des ressources complémentaires liées aux services directement vendus aux utilisateurs de la commune, tout le reste du budget est formé par les subventions issues de l'Europe, la France, et les autres collectivités territoriales (région, département, intercommunalité).

Certes le revenu mensuel moyen du Tournefeuillais est supérieur à celui du Français moyen : ce pourrait être l'explication du constat que chaque famille de notre commune soit soumise à 30% de taxes locales en plus (habitation et foncières)... . Mais nos impôts locaux sont-ils payés en fonction de nos revenus ? Malheureusement non car les impôts locaux sont calculés sur une valeur locative... et ce qui intéresse tout Maire, c'est que cette valeur locative dite «cadastrale» soit la plus élevée possible.

Et là nous tombons dans l'arbitraire des valeurs locatives, ce qui laisse pantois... car une habitation similaire dans un même secteur pourra être imposée différemment... et ne parlons pas des écarts pour une même construction sur deux communes différentes. Où est la belle égalité devant l'impôt ? Ah!!! mais vous n'avez pas compris que l'égalité devant l'impôt, quand vous habitez dans une habitation, peu importe que vous gagnez 1000 ou 100 000 euros par mois, c'est de payer la même taxe pour quelque chose qui d'ailleurs ne vous rapporte rien!!! Il y a urgence à supprimer des impôts aussi ineptes qu'injustes!!!

Cela fait des lustres qu'on nous annonce une réforme, mais elle n'est toujours pas là... Certes vous pourrez obtenir éventuellement un dégrèvement sur votre taxe d'habitation en raison de revenus faibles, mais vous paierez quand même... ce qui fait qu'au bout du compte, proportionnellement, plus vous êtes pauvre, et plus vous payez!!! Et habiter la commune de Tournefeuille, il paraît que « ça se mérite » !!! en langage plus terre à terre, c'est à dire qu'il faut avoir les moyens... pour payer des impôts élevés...

Ainsi chacun s'est accommodé de payer ces niveaux d'impôt local qui n'ont aucun rapport avec les revenus du foyer... sans trop se poser de question pour savoir pourquoi Tournefeuille n'attirait pas les retraités, voir les faisait fuir...

Ainsi chacun pense que notre commune est bien gérée... parce qu'il y a de nombreuses d'associations, et que chacune a une subvention de la mairie;

Ainsi chacun pense que notre commune est bien gérée... parce que son trottoir ou son luminaire a été refait;

Ainsi chacun pense que notre commune est bien gérée... parce que nous avons quelques animations culturelles;

Ainsi certain pense que notre commune est bien gérée... parce qu'il a fini par trouver une place en crèche;

Ainsi certaine pense que notre commune est bien gérée... parce que le Maire lui fait la bise;

Mais chacun constate aussi que son pouvoir d'achat se réduit... et ne se pose jamais la question de savoir si nous n'aurions pas pu faire autrement! Ainsi aujourd'hui, l'addition représente plus de 4.100 euros de dépenses par habitation... on peut tout relativiser mais cela représente tout de même environ 4 mois de SMIC net ou plus de 2 mois de salaire moyen.

N'oublions pas que les autres collectivités locales subventionnent la commune mais possèdent aussi leurs propres dépenses;

N'oublions pas que l’État a aussi ses propres dépenses et subventionne l'ensemble des collectivités locales;

N'oublions pas que tous ces impôts sont issus de nos ressources... et que plus les impôts augmentent et moins il en reste dans le porte-monnaie de chacun...

N'oublions pas que même la redistribution par l’État et les collectivités locales n'est pas dirigée vers ceux qui en ont le plus besoin, au contraire... Qui sait ainsi que les pauvres contribuent au budget global des dépenses de l’État et des collectivités locales pour 6,3% et que l’État leur reverse seulement 3,8% !!! A force de faire compliqué, on en arrive à des situations ubuesques... Simplifions les aides sociales et allons vers l'allocation unique universelle pour faire de sorte que les impôts soient versés proportionnellement au revenu de chacun... mais aussi que les aides soient intégrées dans le calcul des revenus pour les impôts. Pour que cesse l'arbitraire et l'injustice... et que la gestion des communes soient moins opaques...

Certes un Maire aujourd'hui ne peut modifier l'approche de l'impôt... mais combien de maires sont députés et sénateurs et continuent dans une approche aussi injuste de l'impôt local... Une réforme de la fiscalité doit être globale pour une société qui se veut moderne...

26 avr. 2011

La France bloquées sur ses peurs irrationnelles : le riche est-il un voleur ?

Le « riche » est devenu, dans notre société, voire a toujours été, un horrible personnage, souvent vu comme la source de tous nos maux et des crises qui s’enchaînent. Une affiche vue récemment dans la rue, rouge, au poing levé, proposait ainsi : « les profits se portent bien, que les riches paient pour nos retraites.»

Ce genre de proposition suppose que le riche est un voleur et qu’il n’est que justice que ses profits nous soient restitués. Pourtant, en est-il vraiment ainsi ? Tous les riches sont-ils forcément des voleurs, ou certains au contraire pourraient-ils même être des bienfaiteurs ? Oser une telle question constitue déjà un certain affront pour bien des gens. Essayons pourtant de prendre un peu du recul.

Mais au fait, comment devient-on riche ? Il n’y a guère que trois façons de devenir riche : hériter, voler ou engranger des profits. L’héritage mériterait une discussion en soi et voler est un acte amoral. Aussi concentrons-nous sur les profits, puisqu’ils sont la cible de notre affiche. Les profits sont-ils un vol, ou sont-ils d’une autre nature ?

Pour engranger des profits, la première idée consiste à faire des « affaires », c’est-à-dire du commerce. Commercer, c’est échanger, en général un produit – une voiture, une baguette, un savon – ou un service – prendre l’avion, se faire soigner – contre une somme d’argent convenue, le prix. Échanger 1 euro contre une baguette est un acte banal, quotidien, auquel on ne prête guère attention. C’est pourtant en échangeant toutes ses baguettes de la journée que le boulanger gagne son pain, qu’il s’enrichit. Pour lui, il est important de vendre ses baguettes, il y tient en fait beaucoup moins qu’il désire les euros de ses clients, et c’est dans la valeur qu’il attache à ces euros qu’il augmente chaque jour sa richesse.

Mais le boulanger n’est pas le seul à s’enrichir ainsi. Le client aussi. Car si le client accepte de donner un euro au boulanger, c’est qu’il préfère la baguette à sa pièce. Son bien-être est ainsi – légèrement – augmenté par cet échange, mais cela montre bien que sa richesse a un peu augmenté grâce au pain du boulanger. Il ressort de chez le boulanger plus riche que lorsqu’il y était entré, même s’il possède un euro de moins.

Car la richesse ne se mesure pas aux euros qu’on a dans son porte-monnaie, mais au bien-être qu’on tire des produits et services dont on profite. L’argent n’est pas une fin en soi, ce n’est qu’un moyen d’accéder à ses désirs, aux envies et aux besoins que chacun de nous possède. Être vraiment riche, c’est pouvoir assouvir la plus profonde, la plus impossible de ses envies.

Ce riche là est donc quelqu’un qui a beaucoup échangé avec d’autres en commerçant avec eux et en a dégagé de nombreux profits. Mais n’oublions pas ses clients. Eux aussi ont augmenté leur richesse par ces échanges. On se rend compte alors que dans notre société complexe, où on dépend tous les uns des autres, on ne peut pas devenir riche tout seul. La richesse du riche commerçant est donc proportionnelle à la richesse qu’il a apportée à ses clients. Contrairement à ce qui nous est affirmé très souvent, le riche a donc un rôle social indispensable à la prospérité de tous.

L’autre manière « d’engranger des profits » souvent plus contestée, c’est de « jouer » en bourse. C’est bien sûr le riche que vise l'affiche rouge au poing levé. Jouer en bourse, c’est aussi acheter une entreprise pour la revendre plus tard, plus cher, comme un vulgaire objet de luxe, dans le mépris des employés, nous dit-on. Mais ce genre de jeu est très incertain, l’investisseur ne gagne pas à tous les coups. Ce riche là peut vite devenir plus pauvre que vous et moi. Mais s’il réussit son pari, c’est que d’une façon ou d’une autre, il a réussi à convaincre que la valeur de l’entreprise a augmenté. C’est aussi ce que le patron de L’Oréal ou de Chanel fait chaque jour : convaincre le marché que son entreprise a plus de valeur.

Et lorsque l’entreprise est revendue, plus chère, tout le monde gagne : le riche investisseur, ou patron, l’acheteur – qui pense faire une bonne affaire – mais aussi les employés, car ils peuvent alors plus facilement négocier un salaire à la hausse. Jouer en bourse, investir, tenter de s’enrichir sur le dos d’une entreprise, c’est en fait accroître la richesse de tout le monde si cela marche – ou s'appauvrir tout seul si cela échoue.

Prenons quelques exemples concrets de riches célèbres. Bill Gates, Gérard Depardieu ou Zinédine Zidane sont des noms qui viennent à l’esprit, quoique connus dans des domaines très différents. Bill Gates a créé Microsoft dans un garage et cette entreprise est devenue en moins de 30 ans le leader mondial du logiciel. Mais pour arriver à un tel résultat, il lui a fallu convaincre le monde entier que ses logiciels sont les meilleurs, c’est-à-dire que leur valeur est bien supérieure à leur prix de vente. Et en effet, les logiciels Microsoft ont révolutionné la bureautique, au point de changer l’organisation des tâches administratives dans la plupart des entreprises, où les machines à écrire ont pratiquement disparu. Par ses inventions, Bill Gates via Microsoft a ainsi permis au monde entier d’être plus performant et de pouvoir se consacrer à des choses plus importantes que changer le ruban d’une machine à écrire. La richesse de Bill Gates est le reflet de la richesse qu’il a apportée au monde entier depuis 30 ans.

Gérard Depardieu et Zinédine Zidane n’ont semble-t-il rien à voir avec Bill Gates – leur fortune est bien plus modeste, ce ne sont pas des ‘patrons’ mais des artistes, la comparaison semble presque dégradante pour eux. Pourtant, eux aussi ont indiscutablement fait fortune grâce à leur talent d’acteur ou de footballeur. Et cette fortune n’a pas pu se faire faire seule, il a fallu que leur talent soit reconnu par le public pour cela. Pour eux aussi, leur richesse est le reflet de l’accroissement de bien-être qu’ils ont apporté au public grâce à la qualité de leur jeu, grâce au spectacle qu’ils ont su nous offrir.

Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c’est que le riche est encore plus bienfaiteur que cela, son rôle dans la société ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, acheter une voiture, un ordinateur ou un téléphone portable sont devenu des actes d’achat presque banals, la grande majorité des gens ont une voiture, ou plusieurs, un portable et de plus en plus ont un ordinateur. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, ces trois objets valaient une fortune et étaient inaccessibles au commun des mortels. Et en plus, les voitures, téléphones et ordinateurs d’il y a 10 ou 20 ans étaient de vrais pièces de musée comparés aux bijoux luxueux largement disponibles de nos jours.

Le riche dans tout ça ? Si au début du XXème siècle des riches n’avaient pas dépensé des sommes énormes pour le luxe d’une voiture pourtant poussive et peu confortable, messieurs Peugeot ou Renault ne se seraient pas précipités pour en fabriquer de nouvelles, encore plus belles et/ou plus rapides. Voitures que d’autres riches encore n’auraient pas achetées, donnant de ce fait encore plus d’espoir de richesse aux constructeurs, qui continuaient à inventer de meilleures voitures encore moins chères. De même, si les riches des années 80 n’avaient pas accepté de payer très cher les premiers téléphones portables, pourtant lourds, malcommodes et sans autonomie, les Nokia ou autre Motorola ne se seraient pas fait une concurrence acharnée pour les satisfaire, inventant ainsi des nouveautés toujours plus légères, pratiques et aux prix toujours plus bas.

Le riche est donc doublement un bienfaiteur et sa richesse est sa juste récompense. Il est riche parce qu’il a contribué à l’enrichissement de beaucoup d’autres et sa richesse a permis à tout le monde de profiter des inventions qu’il a lui, avant tous les autres, accepté de payer très cher.

Article réalisé en collaboration avec Stéphane GEYRES.

19 avr. 2011

Une France bloquée sur ses peurs irrationnelles ? Regardons celle de l'immigré!

Depuis une trentaine d’années, les unes des journaux mettent régulièrement en avant des incidents, des dysfonctionnements de la vie sociale française où de jeunes « beurs » sont impliqués ou mis en cause. L’année 2005 est restée tristement et mondialement célèbre pour ses vagues de violence aiguë dans les banlieues. On évoque également régulièrement des cas de jeunes filles voilées se présentant ainsi à l’école publique, celle de la laïcité dont notre pays est si fier. Et le chômage chronique donne aussi chaque jour l’occasion de poser la question de la menace que représente l’arrivée constante et massive de "boat-people", "Roms" ou autres "réfugiés africains".

Ces nombreux événements regrettables sont pour beaucoup l’occasion de montrer du doigt les jeunes maghrébins de seconde génération, voire les musulmans en général, dont le nombre croissant est souvent considéré par certains partis nationalistes comme la source de bien des maux de la France d’aujourd’hui. Bien sûr, ces faits sont très souvent objectivement regrettables, voire scandaleux. La haine qui se développe envers ces populations peut se comprendre. Pourtant, si on y regarde de près, qui sont vraiment les immigrés et que représentent-ils pour la France ?

Tout d’abord, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Celui qui s'appelle Khalid ou Mohammed est-il forcément un sauvage ou un malfrat ? Certes, dans certaines banlieues ou « zones » la méfiance est là, les violences quotidiennes. Mais sont-elles le fait de tous ceux qui portent un nom « différent » ou n’est-ce pas plutôt un groupe, une bande réduite de quelques caïds qui mène la danse ? Les médias qui nous abreuvent chaque jour de ces images chocs ne le montrent pas assez, il s’agit le plus souvent d’une minorité de « sauvageons » qui cause ce sentiment d’insécurité qui s’installe. Vu leur nombre aujourd’hui, si chaque beur avait le couteau entre les dents, la vie serait déjà bien pire qu’au temps des bandits de grand chemin.

Car il ne faut pas l’oublier, cela a toujours existé en France parce que nous sommes un pays de tradition migratoire de longue date. Aujourd’hui nous craignons les beurs, les arabes. Dans les années 70, on voyait les portugais d’un mauvais œil, ils venaient nous prendre notre travail. Avant, c’était le tour des espagnols, qui avaient fui la guerre d’Espagne, et encore avant les italiens qui tentaient d’échapper à la misère de la Sicile ou de la Calabre mafieuses. Ou encore, après la première guerre, ce sont des polonais qui furent recrutés pour produire et nourrir la population. Qui n’a pas un collègue qui, pourtant bon français, s’appelle Sanchez, Gimenez, Da Silva ou Paoli, ou même « un-truc-en-ski » ? Et puis, l’histoire nous l’apprends tous à l’école, nous avons été envahis et re-envahis. Qui parmi nous a donc un arbre généalogique qui remonte sans détour à Vercingétorix ? La géographie nous dit aussi qu’être français c’est être breton, picard, basque, corse, savoyard, vosgien ou encore gascon. Faut-il encore se méfier d’un voisin blond parce qu’il pourrait être normand ou flamand ? Ou d’un brun parce qu’il pourrait être basque ou catalan ?

Les jeunes beurs, ne l’oublions pas, sont français de nationalité. Nés en France, n’ayant pas demandé à être beurs, ils sont en partie le reflet de l’histoire de notre pays, comme beaucoup de peuples en rapport avec notre histoire coloniale. Nous avons envahi, et souvent massacré, de nombreux pays d’Afrique et d’Asie, on pense bien sûr à l’Algérie en premier, mais il y en a tant d’autres : Congo, Côte d’Ivoire, Sénégal, Guinée, Liban, Vietnam, Cambodge, Laos, Guyane, Polynésie… Nous croisons chaque jour des enfants de ces colonies qui se sont intégrés en France, sans que cela pose problème.

Oui mais justement, dira-t-on, les vietnamiens, les « chinois,» on n’en entend pas parler. Les beurs par contre ont du mal à s’intégrer, entend-on. Est-ce si sûr ? Là encore, cela est probablement vrai pour certains, mais dans leur grande majorité, les immigrés de toutes origines s’intègrent silencieusement au sein de la société française – comme d’ailleurs ils le font au sein de toutes les sociétés européennes et occidentales. Regardez autour de vous. Vous connaissez sans doute au moins un « arabe » sympa, qui travaille avec compétence. Et nous sommes des milliers à en connaitre. Posent-ils problème ?

Une différence indiscutable bien sûr tient à l’organisation de la société française actuelle. Il est vrai qu’il y a cinquante ans et plus, les nouveaux arrivants, les « sans papiers » de l'époque, ne pouvaient pas bénéficier de tous ces avantages sociaux, allocations, formations, assedics, droit au logement, santé gratuite et autres qui, cumulés, font des sommes astronomiques et contribuent surtout à la crise sociale actuelle en agissant comme des "pièges à misère". Mais là encore, gardons-nous de juger trop vite. A qui la faute ? A ces pauvres gens qui viennent chercher une fortune moins miséreuse dans le pays des droits de l’homme, ou en fait au pays lui-même qui ne devrait pas leur octroyer des droits sans exiger de contrepartie ? On se rend vite compte que, même s’il y a bien sûr des abus – et les immigrés sont loin d’être les seuls à abuser du système, les français de souche restent des champions du « système D » – c’est avant tout l’état et le système social irresponsable qu’il a mis en place depuis cinquante ans qui porte la responsabilité de cette gabegie. Pourquoi reprocher à un jeune beur, qui est né français, les stupidités et incohérences d’un système social qui existait avant lui ?

En fait, les immigrés de nos jours sont les mêmes qu’hier et que ceux de demain. Ce sont des hommes et des femmes comme vous et moi, qui apportent leur intelligence, leur main d’œuvre, leur envie de vivre et leur envie de liberté. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard souvent s’ils choisissent de venir en France, c’est souvent qu’ils ont souffert d’un manque de liberté dans leur pays d’origine. D’où une envie de vivre et de contribuer au projet libéral historique de la France. Pas tous, certes. Mais plus d’un. Pour eux, cela a encore un sens, la liberté, l’actualité arabe le démontre. Cette nouvelle énergie, c’est une opportunité et une richesse pour notre pays. N’oublions pas que la première puissance mondiale, l’autre pays de la liberté, les Etats-Unis, est un pays construit pour l’essentiel par des émigrés. A nous, français de toutes origines, de continuer à relever le défi.

Article réalisé en collaboration avec Stéphane GEYRES.

28 mars 2011

Une victoire à la Pyrrhus

Les batailles de Pyrrhus lui coûtèrent de telles pertes qu'il s'écria : « Encore une autre victoire comme celle-là et je rentrerais seul en Épire ! ». C'est de là que vient l'expression de victoire à la Pyrrhus. Et c'est l'image que ces élections cantonales peuvent laisser... les socialistes s'imaginent déjà gagner la présidentielle de 2012... par défaut d'électeurs!

Il faudrait peut-être modérer les ardeurs des uns et des autres au travers des résultats locaux et nationaux. En premier lieu, la gauche qui aspire à renverser le président de France par celui du FMI a peut-être du souci à se faire : en Ile de France, le département du Val d'Oise, fief de celui qui est parti sous d'autres cieux est le seul département à basculer... de la gauche vers la droite !!!

Il y a, et cela se confirme dans les Hauts de Seine, un profond désamour pour le clan du président : celui qui était le président de ce conseil général et qui devait être déboulonné, est réélu et celle qui devait servir de tremplin au fils du président a été battue.

Si le parti d'extrême droite a réussi un coup électoral, et s'il ne faut pas minimiser son pouvoir de nuisance, il n'est pas encore un parti qui peut séduire l'opinion... mais à force d'érosion du corps électoral, une voie dangereuse pourrait s'ouvrir...

En Haute Garonne, le pouvoir socialiste du conseil général montre les premiers signes d'effritement : le clientèlisme paye de moins en moins. C'est surement la leçon à retenir de ce scrutin : les électeurs réagissent certes encore sur une posture politique et la connaissance du candidat... mais les candidats connus du pouvoir local peinent cependant de plus en plus pour se faire réélire... les électeurs supporteraient-ils de moins en moins les cumulards ou les carriéristes?... On peut ainsi constater la perte de sièges historiquement ancrés socialistes, ce qui est un signe annonciateur de cette perte d'influence régionale qui se prépare...

Sans profond changement dans la manière d'aborder la politique, la France se prépare à quelques zones de turbulences dans les années à venir. Si c'est toujours faire des promesses en continuant à asphyxier fiscalement les citoyens, alors ce sera un véritable cataclysme politique auquel nous assisterons. L'extrême droite est un vote protestataire, une sirène d'alarme, pas une solution politique... pas plus que le dirigisme politique de gauche comme de droite n'en est une.

Le mal est profond et seule l'innovation politique à partir de ce que nos grands penseurs libéraux imaginaient peut redonner confiance... mais encore faut-il que les esprits soient prêts au changement et non à l'immobilisme!!! Car cela ne se traduit pas encore dans les urnes : voter extrême est une sacré régression!!!

16 mars 2011

Nucléaire : l'alternative n'est pas au dirigisme écologique!

Tchernobyl est la conséquence du dirigisme de gauche...
Fukushima est la conséquence du dirigisme de droite...
25 ans séparent ces deux événements, et le premier est survenu un peu plus de 25 ans après le début de la guerre froide : 25 ans, c'est surtout une génération...
Tchernobyl s'était l'aboutissement d'un étatisme soviétique à bout de souffle...
Fukushima s'est l'aboutissement d'un étatisme sur le modèle « occidental » lui-même à bout de souffle : le Japon est le pays pour lequel le poids de la dette publique est le plus important au monde...

Pourtant l'Union soviétique avait un niveau culturel et intellectuel élevé.
Pourtant le Japon a un niveau de vie très élevé et fut un modèle de développement dont les méthodes ont été copiées.

Mais ces pays ont eu l'audace d'expérimenter en temps de paix, le dirigisme politique.

Devra-t-on encore attendre 25 ans pour s'apercevoir que le dirigisme écologique ne vaut pas mieux que les deux précédents?

En effet, l'alternative a ces deux accidents graves qui ont un impact sur l'humanité, serait de « sortir du nucléaire » en faisant une sorte de procès en sorcellerie pour nous faire revenir au Moyen Age... en jouant sur les peurs et la naïveté... pour demander un référendum opportuniste sans aucune autre réflexion que celle du terrorisme intellectuel. Il est à noter que le paradoxe de cette catastrophe concerne un outil industriel qui a un impact très faible sur les gaz à effet de serre suite à un événement naturel qui n'a rien à voir avec le réchauffement climatique... mais bon tout est bon et cela ne désarme pas les adversaires des progrès scientifiques qui n'ont que les énergies alternatives à la bouche...

Énergie éolienne : pas de vent... pas d'énergie... trop de vent, pas d'énergie!!!
Énergie solaire : pas de soleil (nuit, nuage, ombre...), pas d'énergie...
et passons les détails de rendement énergétique exécrable en production même avec du vent ou du soleil!!!

Paradoxal de voir que le nucléaire se doive de devoir financer à grand frais ces énergies vertes pour être à un prix acceptable pour les citoyens... d'ailleurs on se pose pas trop la question, des emplois dans chacune de ces filières... si les citoyens avaient véritablement conscience du bilan...!!! Mais bon le dirigisme politique a cela de bon, c'est que les erreurs se payent cash à la sortie. Et donc si il y a bien une alternative pour la Société Humaine à sortir de quelque chose, c'est bien du dirigisme et du terrorisme politique de toute nature... quand la politique limitera-t-elle ses propres pouvoirs à ce que la déclaration des droits de l'Homme énonce en son article 2 : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »?

Alors quelle solution ? Mais tout simplement à ce que les tenants du dirigisme politique dénonce en permanence : le libéralisme... en le dénigrant en ultra... en indiquant que ce serait le laissez-faire!!! Mais permettez-moi à nouveau de vous dire que les deux accidents nucléaires ci-dessus ne viennent pas de pays qui laissaient faire leurs citoyens, bien au contraire... et que les accidents se sont déroulés dans des pays à l'opposé de la morale libérale : où se trouvaient les contre-pouvoirs ???

Et en France ? La question du nucléaire n'est ni tabou ni transparente... mais sans contre-pouvoir. Dans le fonctionnement français, on observe ainsi une chape de plomb où l'homme politique, de gauche comme de droite, se range derrière le système!!! Or, le nucléaire est une affaire sérieuse et il est nécessaire qu'un contre-pouvoir sans intérêt « lobbyiste » voit le jour et puisse venir « techniquement » titiller l'opérateur des centrales nucléaires.

Le Canada a ainsi mis en place, des associations d'ingénieurs indépendantes qui contrôlent tous les équipements et procédures... et obligent l'opérateur d'une centrale à corriger dans les meilleurs délais sous peine de voir la centrale s'arrêter de produire. On peut surement faire confiance aux ingénieurs et techniciens d'EDF pour leur professionnalisme mais face aux décisions de leur direction, sans déroger aux obligations de sureté, que pèsent-ils dans la volonté de réduire les coûts, quitte à avoir un outil industriel à la limite du raisonnable... alors qu'aucun esprit critique ne viendra de l'extérieur ?

L'habitude est l'ennemie de la sécurité... une remise en cause permanente est nécessaire... seule la morale politique libérale permet d'amener à cette réflexion en s'affranchissant des générations!!!... Mais évidemment la solution ne se résume pas au simple « pour ou contre le nucléaire (fission) », il y a d'autres sources possibles de production dont la fusion nucléaire mais aussi la pile à hydrogène... mais là, les étatistes ne sont pas d'accord car les taxes retirées de cette production d'énergie chuteront de manière spectaculaire...

7 févr. 2011

ALLIOT MARIE... Un conflit d'intérêt évident....

avec un concours de circonstances malencontreuses... mais conflit d'intérêt quand même...

http://www.sudouest.fr/2011/02/06/l-etau-se-resserre-autour-de-michele-alliot-marie-311095-652.php

Car si Mme Alliot Marie, qui avait surement préparé son voyage privé depuis longtemps, avait choisi une autre destination...

Car si Mme Alliot Marie avait tout simplement fait deux heures de voiture... l'affaire du jet privé ne serait pas venu sur la table...

Car si le jeune tunisien ne s'était pas immolé... Ben Ali serait encore un dictateur apprécié par les dirigeants du monde entier...

Car si au lieu d'y voir une simple émeute, nos observateurs avaient vu une révolution dès le départ...

Avec des si... nous pourrions refaire l'histoire sans que rien ne se sache... et nous n'aurions rien su... le propre d'ailleurs des conflits d'intérêts, c'est qu'ils sont souvent cachés... parce que nos dirigeants politiques n'agissent jamais en simple citoyen !!!

D'ailleurs, les explications fournies par Mme ALLIOT Marie ne font que confirmer ce conflit d'intérêt... et son intervention à l'assemblée nationale n'en est que plus que scandaleux... aller proposer les services de nos policiers à un autre gouvernement est une infamie... au regard de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui fait partie de notre constitution article 12: "La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée." et a fortiori surement pas pour des dictatures étrangères...

En tant que Ministre des affaires étrangères, comment accepter un tel cadeau pour se faire transporter ? Elle avait vent qu'il y avait de la révolte dans plusieurs villes ? Elle ne s'interroge pas... sur ce qui se passe et va passer tranquillement ses vacances ? Il ne faut pas oublier que Mme Alliot Marie est indemnisée de ses fonctions, certes électives, mais parce qu'elle a bien voulu représenter le peuple français... depuis de nombreuses années, ses revenus dépendent des impôts des français et que si elle est en mesure de se payer des vacances à l'étranger grâce aux impôts... un certain nombre de ceux qui payent les impôts ne peuvent même pas prendre de vacances en France...

Nous voyons bien que ce qui est appelé "argent public" revient toujours dans la poche de "privés"... parce que initialement il est pris aux "privés"... ce qui est surtout oublié par ceux qui en profitent... alors un élu doit assumer jusqu'au bout sa qualité d'élu : ne se faire (oui-oui, ils sont très nombreux à penser que l'argent public est un puits sans fond) ni accepter aucun cadeau autre que ses indemnités... et de payer la totalité de leurs frais avec l'argent qui leur a été légalement attribué...

14 janv. 2011

L'exemple d'une dérive... la culture! « Pas merci », chers contribuables!

Déclaration des droits de l'homme:
Article 2 : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »
Article 13 : « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. »
Article 14 : « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

A la lecture de ces 3 articles, j'ai bien du mal à comprendre l'immiscion du politique dans le domaine de la culture. Ont-ils une légitimité pour dépenser l'argent dit « public » dans ce domaine ? « Le but de toute association politique »... il est ainsi à considérer que gérer que toute collectivité locale est une association politique... « est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. »... D'une manière générale, la « conservation » est l'acte qui consiste à préserver un élément dans un état constant.... ce que sont les droits définis par la déclaration... et non des droits tels que sociaux, qui n'ont rien de naturels ou imprescriptibles. Enfin il est clair que la délimitation du périmètre politique s'exprime bien dans cette phrase.

Or que constate-t-on ? Tout d'abord les guerres ont vraisemblablement dénaturé le rôle du « politique » définit par les penseurs du siècle des Lumières qui visait à proposer une réponse à la mise en place de la démocratie pour remplacer "humainement" le pouvoir absolu... or les grands hommes politiques sont d'abord des hommes de combat... l'histoire de France recèle ainsi de « grands chef de guerre »... qui se sont transformés en « grands hommes politiques » tel que Napoléon ou De Gaulle. En temps de guerre, toute invasion étrangère menace nos 4 droits, « liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ».

Mais en temps de paix, tout homme politique cherche à entrer dans l'histoire. Comment peut-il le faire si ce n'est d'utiliser son pouvoir pour agir sur le cours des événements de la vie des citoyens... en oubliant la référence aux « droits de l'homme » ? Et c'est là le début de nos malheurs avec la naissance de l'Etat providence où l'homme politique rendrait tout possible !!! Mais remplacer le pouvoir absolu par un autre, fut-il démocratique, est-ce une légitimité suffisante pour faire ce qui ne devrait pas être ? Prenons comme exemple l'actualité avec le programme culturel de la ville de Tournefeuille, ma commune de résidence. Ainsi prenons la page éditoriale.


Comment a-t-on pu accepter, en tant que citoyen responsable, un tel engagement politique dans la culture : mairie, conseil général, conseil régional ?... La culture a toujours été un bon moyen de propagande dans les dictatures. Mais en France quand même, doit-on voir le mal partout ? Quelle définition donner à la culture ? Appuyons-nous sur la définition donnée par l'UNESCO :
« La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. » Ça me paraît logique... point d'intervention politique dans cette définition, bien au contraire, toujours cette idée de conservation! Et pourtant, au mépris de tous les principes, et même de la loi sur l'expression politique, à Tournefeuille, l'action politique est constamment présente. D'ailleurs l'interventionnisme politique, en s'effectuant par du détournement d'argent des citoyens à des fins autres que celles de la préservation des droits, est obligatoirement soupçonnable d'électoralisme... comment ne pas voir un lien de compromission lorsque des associations reçoivent des subventions du pouvoir en place ?... d'ailleurs ceci se retrouvent dans le florilège de remerciements... pour glorifier l'autosatisfaction selon la bonne méthode soviétique.

En effet, est-il bien nécessaire de remercier les 3 collectivités locales déjà citées ? Est-il bien nécessaire de remercier les Services Municipaux de la commune ? Mais avec quoi tout ceci est-il rendu possible ? Avec le détournement ou la spoliation de l'argent des contribuables !!! Quel intérêt public (quelle conservation des droits devrais-je ajouter) sort-il de cette culture politiquement orientée ? Pourquoi ne pas avoir remercié simplement les seuls contribuables qui généreusement financent sans leur consentement la totalité du système (élus et associations) ? Mais comme il est surement estimé que les contribuables sont dans l'obligation de financer ce que les élus ont décidé, et que tous les autres font de la culture soit par passion, soit parce que c'est leur fonction ou métier de servir le public, vaut mieux remercier ces derniers !!!

Vous me trouvez ironique voire agressif ? Excusez-moi, je ne trouve vraiment aucune logique à ce que la culture soit de l'intervention politique et je m'étonne que les êtres humains soient incapables de s'organiser indépendamment du pouvoir politique... pour faire surgir autre chose. Mais je ne doute pas que des politiques trouvent dans les milieux associatifs des « personnes proches » du pouvoir pour continuer à dépenser les 30% d'impôts supplémentaires payés par le contribuable tournefeuillais !!!...

Le pouvoir politique est dans son rôle de faire constater qu'il est d'intérêt public de préserver un patrimoine culturel. Mais à force de vendre son âme, la culture n'est-elle pas dévoyée lorsqu'elle est l'instrument d'un pouvoir politique ? Personnellement, je le pense...

5 janv. 2011

Voeux : la cigale chante en hiver ! Soyons optimistes...

Il est de tradition en janvier de présenter ses vœux... vœux pieux qui ne relèvent que de la fantasmagorie... mais comme c'est de bon ton de le faire... alors recevez les miens car on ne peut que souhaiter à chacun que du bonheur même si la vie nous apporte son lot de joies et de tristesses.

Message pessimiste ? Surement pas de ma part, l'optimiste que je suis ne peux se draper dans la démagogie. Je qualifierai ce message de responsable... j'aime ainsi le message du président du Nouveau Centre fait de simplicité et sans apparat, même si certains le dénigrent (entre autres ceux qui n'en ont pas eu l'idée et qui la trouve intérieurement géniale) :

http://www.hervemorin.fr/idees/44-idees/2531-mes-vux-aux-adherents-du-nouveau-centre

Et à Tournefeuille ? Pour ma commune, qui est, je le rappelle, dans la quinzaine de tête des communes à la plus forte pression fiscale en France (et donc du monde par voie de conséquence, notamment grâce à sa médaille d'argent en ce qui concerne l'impôt foncier...), les années se suivent dans la capacité à faire de la dépense publique... est-ce la recette du succès en cette année électorale, même chez les employés municipaux, pour continuer à se laisser séduire par cet apparat qui conduit tout droit à la misère?

Car ne nous réjouissons pas que les cigales se mettent à danser en cette période, la nomenklatura locale mangera également, sous prétexte des vœux, à la fin du mois (info reçue par email) :

Monsieur le Maire souhaiterait que vous puissiez retenir, d'ores et déjà, dans vos agendas, la date suivante .

* Vendredi 28 Janvier 2011 à 19H30 : Repas Voeux Nouvel An du Conseil Municipal à la Cuisine Centrale


Il y a des vœux qui finalement se réalisent pour les estomacs de certains... surtout avec l'argent du contribuable. Que l'on soit en période de crise ou pas, les élus n'ont pas à spolier les contribuables de cette manière. Qu'ils organisent un repas et qu'ils participent aux frais au prorata de ce que coûte leur manifestation serait une première approche ou que M. Le Maire paye la totalité sur ses deniers personnels serait une seconde approche, mais ce type de "manifestations privées", est-ce vraiment un objet public pour taper ainsi dans la caisse... et ce sans aucune scrupule, vu la réponse que j'avais eu l'année dernière en abordant le sujet en conseil municipal ?