Mes commentaires sur l'actualité politique en général en incluant ma vie au sein du conseil municipal de Tournefeuille Haute-Garonne
SERMENT DE JOHN GALT
Je n'aime pas les boîtes noires.
"Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi"
JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)
Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.
Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.
La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)
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21 janv. 2013
LE CONTREPOINT LIBÉRAL 2012
LE RECAP DE MES CHRONIQUES ECONOMIQUES SUR LE JOURNAL TOULOUSAIN DE SEPTEMBRE A DECEMBRE 2012 :
20 janv. 2013
BHNS
Quatre lettres pour un bus circulant dans des voies réservées. Après avoir fait miroiter jusqu’à 2 tramways, M. Le Maire de Tournefeuille engage Tisséo dans la construction d’un bus dit «en site propre» sur sa commune. Sale affaire pour les citoyens qui devront subir l’impact et payer pendant des années pour la folie des grandeurs d’une municipalité qui continue de faire croire au réchauffement climatique dû à l’homme. Pourtant, quiconque s’informe sait que cela n’a aucune réalité scientifique.
Ces montants budgétaires importants ne sont donc votés que pour satisfaire des egos d'élus, et non l’environnement. Ces pseudos-investissements ne seront jamais rentabilisés : les volumes de voyageurs en assurant l’amortissement ne seront jamais atteints. Avez-vous reçu les chiffres de fréquentation sur les lignes actuelles ? Que nenni... (texte paru dans Tournefeuille informations où je n'ai droit qu'à 900 caractères)
donc la suite...
Fréquentation : une erreur de casting masquée par du marketing politique
Et pour cause, puisque les chiffres de fréquentation
actuelle des lignes existantes sont bien trop faibles au regard des chiffres qui nous
sont annoncés pour nous vendre ce projet.
Un compte rendu de la réunion publique du 3 décembre a été
réalisé et est accessible sur le site suivant :
Un seul nombre apparaît : « 35 à 40.000 voyageurs/jour ». Cela représente
pratiquement la totalité de la population de Tournefeuille et Plaisance du Touch réunies.
Excusez du peu : on se demande pourquoi ce projet a attendu tant d’années, s’il
y a un tel potentiel ! Comment se fait-il que personne n’ait eu l’idée avant ?!
Mais bon puisqu’ils le disent, cela doit être vrai, du moins pour ceux qui
veulent bien les croire.
Ah non, pardon j’oubliais, un autre nombre existe : 800
personnes assistaient à ladite réunion. On ne manque pas de souligner que la
GRANDE salle du phare était « presque » trop PETITE ! Mais ne
soyons pas narquois, s’ils le disent, c’est que ce doit être vrai – pour ceux
qui veulent bien les croire.
Une phrase révèle que c’est
« un projet qui s’inscrit dans une vision globale de l’agglomération
et qui devrait permettre à Tournefeuille de ne pas être le parent pauvre du
Grand Toulouse en matière de transport. » Voilà bien des préoccupations de
Don Salluste. Le citoyen se moque bien d’être ou pas le parent pauvre du Grand Toulouse. Rien
qu’avec cela, il faut comprendre que ce projet ne répond qu’à une volonté
politique et non à un besoin réel, et que ce « besoin », on y
répondra à marche forcée s’il le faut.
Regardez bien sur le site mentionné ci-dessus, la vidéo vue d’avion sur Tournefeuille amis surtout observez la
configuration de la densité d’habitations sur le parcours proposé. En dehors de
la zone du lycée, il s’agit essentiellement d’une zone pavillonnaire et de
petits immeubles. Aucune zone d’activités qui pourrait justifier des mouvements
de foule. Ce sera au contraire une source de gêne pour tous ces riverains. Ah
si, quelques personnes pourront aller faire leurs courses à « carrefour
market » en BHNS !
Le tracé sur Tournefeuille : une farce
Il va être organisé quelques réunions pour demander l’avis
des tournefeuillais. Quel souci démocratique, vraiment ! La décision est
prise, mais comme il y a un très grand risque que ce soit un échec, il faut déjà un bouc émissaire. Ainsi,
si le projet à terme est un fiasco, les tournefeuillais – tous les
tournefeuillais – ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes, car le Maire saura leur
rappeler que la population a été consultée et a eu l’occasion de participer à
toutes les phases de la conception. Ce qui évidemment est faux : on vous persuade que vous participez..
C’est la démocrassie moderne : le politique prend des
décisions dont il n’assume ni les risques financiers, ni les échecs commerciaux
et au contraire en fait subir les conséquences à ses "serfs".
Ce sont les citoyens qui sont priés de passer à la caisse,
qu’ils veuillent ou non le BHNS. Car ici, on n’en est plus au stade de vous demander
si vous voulez un BHNS, en vous en expliquant ce que cela entraînerait comme coûts
d’investissement et de fonctionnement, et donc la répercussion sur les taxes
locales que vous aurez à payer. Ni de vous expliquer qu’une telle opération par le privé serait en
fait tout à fait impossible, prouvant alors l’inutilité du projet.
Non, la manipulation se résume ainsi : voilà, le projet est
comme cela, vous pouvez tout au plus en choisir la couleur ! Mais surtout,
dites bien que vous l’approuvez malgré vous ! Et pour mieux étouffer les levées de
boucliers et faire des réunions conviviales et être sûr de cette convivialité, est
organisée « une série de six
ateliers correspondant aux six tronçons particuliers de l’itinéraire est
programmée, ainsi qu’un atelier pour les commerçants » (quand même, n’oublions
pas les forces vives de Tournefeuille que sont les commerçants : pour leur dire que leur commerce ne sera pas impacté par les travaux !!!).
Voici les lieux au cas où vous ne les auriez pas vus :
• Secteur 1 : rue de la Garenne / bd Savary
(entre Plaisance et bd Jean Gay). Le 22 janvier 2013 à 18 h 30 (Le
Phare - salle jaune).
• Secteur 2 : rue du Petit Train (entre bd
Jean Gay et av. du Général de Gaulle). Le 29 janvier 2013 à 18 h 30 (Le Phare -
salle jaune).
• Secteur 3 : rue du Petit Train (entre la
rue Labitrie et le chemin Saint-Pierre). Le 31 janvier 2013 à 18 h 30
(ancienne crèche Moulin Câlin, derrière la Mairie).
• Secteur 4 : chemin Saint-Pierre / rue du
Languedoc / bd Montel / rue Gaston Doumergue. Le 7 février 2013 à 18 h 30
(ancienne crèche Moulin Câlin, derrière la Mairie).
• Secteur 5 : bd Vincent Auriol / rue Gaston
Doumergue (jusqu’à la rocade Arc-en-Ciel). Le 12 février 2013 à 18 h 30
(ancienne crèche Moulin Câlin, derrière la Mairie).
• Secteur 6 : allée Jean Jaurès / avenue de
Lardenne. Lieu et date à définir.
• COMMERÇANTS : le 4 février 2013 à 9 h 30
(ancienne crèche Moulin Câlin, derrière la Mairie).
Eh oui, rendez-vous
compte, vu l’affluence de la réunion d’information et l’intérêt des
tournefeuillais, ces ateliers vont être fondamentaux.
Passons la forme pour en revenir au fond : le plus risible dans ce tracé, ce sont les travaux qui pourront
être faits sur la rue du petit train (secteur 1/2/3) : tout automobiliste qui y passe
aux horaires de pointe peut constater que cette rue ne comporte aucun
ralentissement du fait du trafic… si ce n’est à cause des
ralentisseurs !!! Va-t-on obliger les quelques voitures qui y passent à
aller rejoindre et grossir la route de Tarbes ? La piste cyclable
va-t-elle se voir amputée ? Va-t-on exproprier quelques parties de
terrain ?
Voici quelques questions qui devraient trouver dans ces réunions une bonne
réponse : pourquoi faire un projet en site propre sur une zone si peu
dense où il n’y a que peu de trafic et un besoin de transport limité ?
A moins que les objectifs futurs soient bien cachés aux
habitants de cette zone : une densification inévitable et à marche forcée
lorsque Tisséo se plaindra du peu de voyageurs ! Une stratégie de long
terme visant à détruire ce quartier pour en faire une banlieue dortoir ?
Enfin, la tarte à la crème : l’intérêt général !
Lorsque les politiques et les fonctionnaires n’ont plus d’argument
à fournir, la botte secrète, c’est le fameux et non moins fumeux « intérêt
général ». Et là, comme personne n’est capable de le définir et qu’on n’ose
s’opposer à cette supposée vérité, ça passe comme une lettre à la poste… sauf quand
il y a grève !
Une nouvelle fois, face à l’opposition bien organisée de la
population et des commerçants à ce projet sur Lardenne (c’est pour cela qu’il y
a des plans B et C sur cette zone), les fonctionnaires ont sorti cet argument
ultime et comble de la mauvaise foi :
Mais il se trouve que l’intérêt général, çela n’existe pas :
il n’existe que des intérêts de groupes de pression qui confondent leur intérêt
avec celui de tous les autres. Et ce n’est surtout pas parce qu’un service est
dit « public » qu’il est d’intérêt général.
Ainsi ici, pourquoi l’intérêt général des habitants du
quartier de Lardenne, propriétaires ou locataires dans ce quartier, ne serait-il
pas supérieur à celui de salariés de Tisséo qui vivent d’ailleurs de l’argent
soutiré à ces foyers par la coercition des impôts ? Nous sommes face à une
escroquerie intellectuelle caractérisée où ces salariés sous-entendent aux
habitants de Lardenne : « Nous savons ce qui est bien pour vous, ne
vous en faites pas, nous savons mieux utiliser votre argent que vous-mêmes, et nous allons faire votre bonheur ».
On peut aussi opposer l’intérêt général des automobilistes
qui sont bien plus nombreux que les usagers potentiels de ce moyen de transport
collectif dit "BHNS" que l'on peut qualifier de rétrograde : pourquoi réduire l’espace routier des
automobilistes par des voies spécifiques aux bus alors qu’au contraire, l’intérêt
général réclamerait de fluidifier la circulation automobile ? On peut en effet
s’étonner de décider de la construction d’un BHNS alors que dans les prévisions
l’augmentation du trafic automobile est supérieure à la fréquentation des
voyageurs en transport collectif.
A moins que la volonté soit de dissuader les citoyens de
prendre l’automobile, considérée par nos dirigeants politiques comme polluante
et donc mal venue dans la ville. Mais c’est à la fois ignorer les modifications
de la société qui surviennent dans le domaine du travail et surtout des progrès
de la technologie dans le domaine de la mobilité individuelle avec les voitures
propres. Il est vrai que là encore nos dirigeants politiques (il sera bon qu’un
jour prochain, le peuple leur rappelle qu’ils ne doivent être que des « représentants »),
qui ne sont pas à une erreur près, ont fait faire de mauvais choix stratégiques
à nos constructeurs automobiles pour continuer à mieux taxer les citoyens. ( pour mémoire, voici un lien vers un site - Rapport-thery-autoroutes-information-1994 - qui évoque un rapport de hauts fonctionnaires remis au premier ministre d'alors sur ce qu'ils pensaient d'Internet en 1994 : vraiment plus que risible )
Pas que nous puissions imaginer une quelconque théorie du
complot, non. Tout simplement, il est ancré depuis trop longtemps dans les
esprits que les impôts et taxes sont inéluctables et doivent toujours
augmenter. Mais cela n’est bien évidemment qu’une croyance et la société humaine
libre ne confirme en rien cela, en tout cas pas celle que les philosophes du
siècle des Lumières avaient imaginée. Les dix ans à venir vont permettre à
chacun d’ouvrir peu à peu les yeux sur l’ampleur de la tromperie et de la gabegie
cumulée par cet interventionnisme forcené et sauvage, qui au lieu de s’avérer
être de progrès, aura ruiné les citoyens français pour un intérêt général
imaginaire... alors que l'intérêt personnel des politiciens ne s'est jamais démenti pour l'argent des entreprises et des salariés par voie de conséquence.
D’une manière générale, le maintien d’une politique socialiste annonce la chute du pays
Car il ne faut pas se leurrer, tous ces investissements
publics non rentables qui sont payés par les impôts se font au détriment de la
création de richesses des entreprises. L’argent qui est ainsi détourné sous prétexte
de solidarité, qui en fait engraisse très largement un secteur public intrinsèquement
improductif et qui n’a aucune volonté de changement, est responsable de la
destruction progressive des emplois du privé, des délocalisations des
entreprises, de la fuite des riches et des jeunes vers des pays plus propices,
et donc de la montée de la misère qu’ils ont en plus la prétention de rendre
plus humaine.
Or même les 10% des plus pauvres contribuent plus qu’ils ne
reçoivent de la part de l’Etat. Et si l’Etat était créateur de richesses, cela
se saurait : nos politiques n’auraient pas besoin de lever tant d’impôts
et d’inventer tant de taxes…
L’exemple du BHNS est une nouvelle preuve du constructivisme
ambitieux mais vain de dirigeants politiques qui illusionnent naïvement une
partie de la population pour favoriser leur réélection et leur enrichissement
personnel. Ainsi, les autres BHNS construits à grands frais en France ont-ils
créé des emplois ? Non, bien sûr sinon notre économie se porterait beaucoup mieux. Redonnons aux citoyens le pouvoir de
décider de l’évolution de leur quartier : eux seuls connaissent l’intérêt
et les moyens dont ils disposent pour réaliser de tels projets. Séparons l'action citoyenne du pouvoir politique : que celui-ci se contente de conserver nos droits naturels et imprescriptibles mais qu'ils ne s'occupent pas de nos vies dans les quartiers tant que nos droits sont respectés.
Patrick AUBIN
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