SERMENT DE JOHN GALT

Je n'aime pas les boîtes noires. "Je jure, sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres, ni demander aux autres de vivre pour moi" JOHN GALT ("La GREVE" Ayn RAND)

Nous sommes sous monopole socialiste et la fin de l'histoire sera le choix entre désordre et délire. Mais c’est l’affaire de la gauche... et de la droite. Pour une fois, on ne pourra pas incriminer le libéralisme, qu'il soit néo, ultra ou autre chose, et le pouvoir hégémonique en France sera tenu pour seul responsable de la crise qui va venir et des mesures qu’elle appellera, bon gré mal gré.

Les libéraux doivent s'organiser pour constituer leur force en éclairant l’opinion publique. Celle-ci sera très vite désorientée par les initiatives du nouveau pouvoir, les promesses électorales envolées et les réalités économiques et sociales stupidement ignorées, révéleront au grand jour l'incompétence et l'impuissance de la politique à faire vivre durablement la Société.

La relance libérale sera alors devenue une nécessité lorsque les citoyens découvriront que l'horreur n'était pas ce qu'on leur présentait !!! Patrick AUBIN (juin 2012)

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24 oct. 2013

Le socialisme, c'est l'achat en démocratie des suffrages des perdants ...

Un magnifique texte écrit le professeur Serge Schweitzer, authentique libéral : 


 "J’ai choisi il y a quarante ans de faire de l’analyse économique, la science qui étudie l’homme en train d’agir, et de l’histoire de la pensée économique vous allez voir pourquoi cette toute petite allusion personnelle de quelques secondes.

Ça fait quarante ans que j’essaie de réfléchir à l’ordre social et à la thématique libéralisme/coercition, libéralisme/socialisme. J’ai lu je crois à peu près tous les auteurs. Je vous le dis au bout de quarante ans, la vraie définition la vraie compréhension du socialisme c’est de s’intéresser à la psychologie de celui qui choisit d’adhérer.

Au bout du chemin voilà ce que je sais du socialisme, ce qui nous aide par ricochet pour le libéralisme, et de la seule définition correcte de cette maladie, de nature psychologique et mentale, chez certains hommes. Pas la peine d’aller chez les auteurs, je crois que ce n’est plus la peine d’écrire cinq cent pages sur le socialisme, l’impossibilité du calcul économique en économie de plan, laquelle est morte etc.

Le socialisme c’est la jalousie, sous un nom ou sous un autre il existera donc toujours, c’est la convoitise, c’est l’envie, c’est l’ulcère à l’estomac, c’est le désir de possession du bien de l’autre.

Le socialisme c’est la doctrine qui réussit à faire croire et à avaliser à ceux qui échouent que ce n’est pas de leur fait ni de leur faute mais celle de la société, du patron, du mandarin, du capitalisme, de l’innovateur, du riche, du talentueux, qui tous à des titres divers ont usurpé et lui ont volé indûment ce qui lui reviendrait de droit.

Le socialisme c’est le pansement, le médicament, la prothèse, la potion magique, le leurre, la tromperie, l’escroquerie qu’un économiste de pacotille, un économiste improvisé Karl Marx, avec ses soi-disant lois, a postulé pour dire aux uns que les autres ont réussi parce qu’ils les ont exploités.

Le socialiste est un aigri, un malheureux, mal dans sa peau, qui à travers le marché politique et la redistribution acquiert au détriment des autres ce que des clients libres des entrepreneurs libres d’acheter du travail n’ont pas voulu leur donner.

Le socialisme c’est l’achat en démocratie des suffrages des perdants en leur promettant qu’ils auront une part du gâteau sans participer à l’effort.

Le socialisme c’est flatter nos instincts les plus bas en les travestissant et en les sublimant sous le nom d’intérêt général et de justice sociale. Est un libéral, tout à l’inverse, celui qui tombe, vous et moi, qui échoue, vous et moi, mais qui se relève, tire les leçons, repart de l’avant, en se promettant tout simplement d’essayer de faire un tout petit peu mieux.

Le libéralisme c’est l’école du courage, du relèvement, de la reconnaissance de ses faiblesses mais du désir de toujours progresser, de faire un petit peu mieux, de ne pas persister dans l’erreur, de s’appuyer sur l’imitation des autres quand ils ont fait mieux que nous.

Le libéralisme est donc humilité, le socialisme est flagellation.

Le libéralisme est surpassement de soi, le socialisme acquiescement à ses échecs et transfert de responsabilités sur les autres.

Le libéralisme est une école de volonté sur soi, le socialisme est une acceptation de la médiocrité de notre condition à certains mondes.

Le libéralisme est tendu vers le plus, le socialisme est soumission et alignement vers le moins.

Le libéralisme dit aux individus surpassez-vous, et les reste viendra par surcroît, le socialisme dit aux individus faites 35 heures et le reste viendra des autres.

Le libéralisme est donc, au risque de vous surprendre, dernier point, une esthétique.

Le libéralisme est donc, au risque de vous surprendre, d’abord et enfin une esthétique du beau, du bien, du glorieux, de ce qui nous sublime et nous grandit.

Le libéralisme vise à épanouir les âmes et les esprits dans l’exercice de notre liberté et de notre responsabilité.

Le socialisme vise à l’inverse à égaliser dans la rancœur, l’envie, la jalousie, la paresse, la médiocrité, la laideur. (...)"

Professeur Serge Schweitzer

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